Le test positif au coronavirus de Ruslan Malinovskyi était celui de trop. C'est ce diagnostic, révélé mardi matin après une salve de tests effectués lundi soir, qui a décidé le médecin cantonal lucernois Roger Harstall à prononcer une quarantaine pour l'ensemble de l'équipe d'Ukraine.
Il faut dire que cette dernière a empilé les cas ces derniers jours. Avec celui de Malinovskyi, le total se monte à 9. Car les trois autres tests positifs révélés mardi matin (Kryvstov, Moraes et un membre du staff) par la fédération ukrainienne concernaient des personnes ayant déjà contracté le virus et n'étant plus contagieuses.
Le médecin cantonal lucernois a fait son travail. "Toutes les autres décisions liées au match sont de la compétence de l'UEFA", a-t-il communiqué mardi après-midi. L'instance européenne n'a eu d'autre choix que de statuer sur l'annulation de la partie: selon ses règlements, il faut 13 joueurs disponibles, dont un gardien, pour que la rencontre se dispute. Mardi, l'Ukraine ne les avait donc pas. Parviendra-t-elle à en avoir mercredi? C'est une des questions liées au sort de ce match.
ats/jfk
Quelles décisions?
Que va-t-il advenir de cette rencontre? Plusieurs hypothèses sont plausibles. Un match rejoué mercredi? Il faudrait donc que l'Ukraine mobilise dans l'urgence des joueurs aptes (des membres des équipes M20 ou M21 par exemple) à y participer. Difficilement envisageable, même si tout reste ouvert à l'heure actuelle.
Une défaite 3-0 par forfait de l'Ukraine est également envisageable. Cela arrangerait bien la Suisse, qui obtiendrait son maintien sportif en Ligue A de la Ligue des nations. Mais il faudrait pour cela que l'UEFA, par l'intermédiaire de sa commission de discipline, démontre et juge que la fédération est "responsable" de la situation.
Selon les règlements, une autre éventualité pourrait exister: un tirage au sort. Sur la base de l'aléatoire, l'UEFA accorderait une victoire 1-0 à l'une des deux équipes ou un match nul 0-0. La Suisse ne serait pas vraiment avantagée.