La Suisse était prête à affronter l'Ukraine, mardi ou même mercredi. "Nous sommes déçus, a réagi le directeur des équipes nationales Pierluigi Tami. Nous voulions jouer, mais nous comprenons la décision. Nous étions dans une bonne dynamique. Nous aurions préféré que cela se joue sur le terrain."
Cela dépend désormais de l'UEFA. "Il y a beaucoup d'incertitudes, observe Tami. C'est presque sûr que le match ne pourra pas se rejouer ultérieurement, car les dates internationales sont déjà toutes prises. Donc la décision va tomber sur le tapis vert et on n'a pas beaucoup d'influence."
La Suisse a respecté le protocole
Le cas de figure du tirage au sort ne conviendrait pas au Tessinois. "Personnellement, sans engager l'ASF, je ne serais pas de l'avis qu'il faille accepter une telle décision si elle devait se présenter", considère-t-il.
Pour Tami, l'ASF, de son côté, a été exemplaire: "Il y a un protocole de retour au jeu de l'UEFA assez clair et je sais ce que la Suisse a fait pour le respecter. Ce qu'on devait faire, on l'a bien fait: quand on met en place ce protocole, il fonctionne."
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ats/bur