"Nous sommes dans la gonfle avec Fabio Grosso. Nous en sortirons avec lui", assène le président du FC Sion, qui tient le technicien italien en grande estime. "C'est un homme intelligent, un homme de classe", glisse-t-il.
Une implacable réalité
Fabio Grosso doit, toutefois, faire face à une implacable réalité: le FC Sion reste sur une série de 4 défaites. Par le passé, un tel enchaînement aurait été fatal à l'entraîneur en place. "Mais Fabio est confronté à une situation unique avec la quarantaine imposée aux joueurs entre le 19 octobre et le 9 novembre. Pendant 22 jours, personne n'a pu s'entraîner, souligne Christian Constantin."
Fabio Grosso n'a pas pu encore apposer sa griffe à une équipe dont on perçoit les qualités mais qui accuse trop de moments faibles au cours d'une rencontre. "L'équipe est fragile, c'est vrai. Elle manque de régularité, admet le président."
ats/jfk
"Tout le monde peut battre tout le monde."
Christian Constantin ne décharge toutefois pas Fabio Grosso de ses responsabilités. "Je dois lui formuler un reproche: il n'a pas abordé par le bon bout la rencontre à Vaduz du 28 novembre où nous nous sommes inclinés 4-1, avoue-t-il. Fabio a pensé que Vaduz n'avait pas vraiment le potentiel pour nous battre. Il n'avait pas compris que tout le monde peut battre tout le monde dans ce championnat de Super League."
Une invincibilité à préserver
Depuis son retour au sein de l'élite il y a dix-huit mois, le Servette FC ne s'est encore, en effet, jamais imposé contre le... FC Sion avec ses trois nuls et ses deux défaites en cinq rencontres.