Sur le plan comptable, ce bilan 2020 est médiocre: 3 nuls et 4 défaites, contre aucune victoire. "Personne ne peut se satisfaire d'un tel bilan, Vladimir Petkovic en particulier lui qui est habitué à gagner, lâche Pierluigi Tami.
Le Tessinois pointe aussi un manque de réalisme dans les deux surfaces pour expliquer pourquoi l'équipe de Suisse n'est pas encore sur la même ligne que les meilleures nations.
"La marge de progression existe toutefois, non seulement pour l'équipe mais aussi pour l'ASF lorsque l'on jette un coup d'oeil sur les infrastructures mises à disposition des équipes d'Allemagne et d'Espagne", glisse-t-il.
2021, l'année de vérité
2021 sonnera comme l'année de vérité pour l'équipe de Suisse. "Nous allons livrer un minium de... 15 matches. Les buts sont tracés: passer la phase de poules de l'Euro et se qualifier pour la Coupe du monde 2022 au Qatar." Dans ces deux compétitions, l'adversaire à battre sera l'Italie.
ats/jfk
Deux hommes en souffrance
Pierluigi Tami n'a pas caché que les difficultés traversées en cette fin d'année par Granit Xhaka et par Xherdan Shaqiri, interpellent. Expulsé dimanche contre Burnley, Granit Xhaka se retrouve à nouveau dans la tourmente à Arsenal.
"Je veux rappeler que Granit est notre capitaine, un modèle aussi pour les autres joueurs. Mais nous ne pouvons rien faire de plus que le soutenir dans ces moments difficiles. C'est à lui et à son club de remédier à cette situation."
Le directeur des équipes nationales n'a pas pu, par ailleurs, donner des informations précises sur Xherdan Shaqiri, disparu des radars de Liverpool depuis la dernière trêve internationale. "Je peux seulement préciser que Xherdan n'était pas blessé lorsqu'il a quitté le rassemblement de Lucerne pour rejoindre Liverpool le mois dernier", glisse-t-il. L'extrême fragilité du Bâlois est sans doute le sujet qui suscite le plus d'inquiétudes pour Pierlugi Tami et pour Vladimir Petkovic.
Un saut trop grand
L'équipe de Suisse M21 disputera à nouveau une phase finale de l'Euro, en mars prochain en Slovénie. "La présence de notre équipe à ce tour final n'a pas de prix. Il va offrir une très belle vitrine à notre football", se félicite Pierluigi Tami.
Le Tessinois goûte, en revanche, bien moins à l'exode des joueurs de Mauro Lustrinelli. "On prétend avec raison qu'il convient de jouer deux ou trois ans en Super League avant de partir à l'étranger. Ces dernières semaines, des joueurs ont dérogé à cette règle, sans doute pour de bonnes raisons, pour se retrouver dans une situation bien inconfortable", souligne-t-il.