Comme à chaque moment difficile, ou lorsqu'il faut amener un gain supplémentaire de motivation, Christian Constantin descend dans l'arène et va haranguer ses troupes. L'image utilisée cette fois-ci est celle d'un tsunami. Il va mettre ses joueurs devant leurs responsabilités: soit ils restent tranquillement sur la plage et regardent arriver la vague, soit ils se démènent pour éviter le pire. La situation est donc compliquée, ajoutée évidemment à toutes les incertitudes de cette période.
"Aujourd'hui, j'ai le sentiment que les gens, quand je parle des gens, je parle notamment de mes joueurs, ne se rendent pas compte de la réalité de la vie... Les gars sont dans une mentalité dans laquelle on subit, on n'agit pas... On a un vrai grand problème de mentalité".
Le président du FC Sion se voit donc contraint de lancer une opération "commando" comme il avait l'habitude de le faire pour préparer les finales de la Coupe de Suisse. "Il nous reste 9 matches. A moi d'expliquer à mes mômes qu'il faudra en tout cas en gagner 5 si on veut se sauver le c...".
Le défi s'annonce compliqué si l'on tient compte du fait que le club valaisan n'a gagné que 5 de ses 27 matches de Super League cette saison. "A moi de réussir à inverser cette tendance... Je ne suis pas certain d'y arriver... Il faut aller chercher dans les tripes des mecs... Voilà en quoi consiste aujourd'hui mon travail pour avoir une chance d'aller chercher au moins un barrage. C'est très compliqué".
Patrick Délétroz, bao