La révolte sociale gronde en Colombie depuis près de 3 semaines et le pays a basculé dans la violence. Les affrontements avec les forces de l'ordre ont fait 42 morts et plus de 1'500 blessés. Peu de Colombiens ont la tête au football, à l'exception du gouvernement qui en ferait un symbole d'unité.
Le président colombien conservateur Ivan Duque a pourtant assuré il y a quelques jours que "la Copa va se dérouler (...) dans les deux pays". Selon lui, l'organisation de la compétition "serait un message important en ce moment".
Le sélectionneur brésilien Tite a lui aussi fait part de son "inquiétude" vendredi lors de l'annonce du groupe pour les qualifications sud-américaines au Mondial 2022, qui se disputeront la semaine précédent le match d'ouverture de la Copa America, le 13 juin à Buenos Aires.
afp/mdela
Plusieurs matches perturbés
Jeudi soir, des affrontements avec la police aux abords du stade de Barranquilla ont forcé l'arrêt à 5 reprises de la rencontre de Copa Libertadores entre l'Atletico Mineiro et l'América Cali (3-1).
Mercredi à Pereira, le match entre le Nacional Uruguay et l'Atletico Medellin (0-0) a débuté avec une heure de retard en raison d'incidents à l'extérieur de l'hôtel où logeait l'équipe uruguayenne.
A Barranquilla, celui entre Junior et le club argentin de River Plate (1-1) a été suspendu pendant quelques minutes à cause des gaz irritants.