Son rêve était, comme beaucoup d'enfants, de devenir footballeur professionnel, mais pas de réussir un tel parcours. "Je n'ai jamais été le joueur le plus talentueux, mais je sais qu'avec la rigueur et le travail, on arrive à être important dans le monde du football", explique le no3 du Servette FC.
Repéré à l'AS Cannes par un certain Arsène Wenger, Gaël Clichy aura disputé plus de 250 parties en Premier League, fêté 3 titres de champions d'Angleterre (2004 avec Arsenal, 2012 et 2014 avec Manchester City), avant de tenter l'aventure en Turquie. Là aussi, il aura remporté en 2020 un titre de champion avec Basaksehir et l'ex-international suisse Gökhan Inler.
"Etre un exemple dans ma façon d'être"
Alors quand on lui demande qu'elle est la recette pour "réussir", le latéral de 35 ans ne manque pas de citer Arsène Wenger. "J'ai été entouré de bonnes personnes. Arsène Wenger m'a permis d'évoluer sans trop me brûler. J'ai mis finalement 4 ans avant d'être titulaire à Arsenal. Il ne faut pas brûler les étapes. Il faut aller vite, mais pas plus vite que la musique... Pour moi, le cocktail magique c'est beaucoup de chance, avoir de la qualité, même si elle ne t'amène pas très loin sans travail, et beaucoup de travail... C'est dur".
Arrivé au Servette FC, sans aucun doute un peu grâce à son ex-coéquipier d'Arsenal Philippe Senderos, devenu directeur des opérations sportives du SFC, Gaël Clichy est sous contrat jusqu'en 2022. "Je ne suis pas à Servette pour donner des conseils ou des ordres. Je suis là pour être un exemple dans ma façon d'être... C'est un devoir d'être respectueux envers les gens qui paient ton salaire et qui viennent te voir jouer".
Stéphane Rinaldi, Xavier Ruiz, Marie Jadin, bao