"J'ai besoin d'énergie autour de moi pour garder l'envie", a dit le président Constantin lors du point de presse d'avant-saison mercredi à Martigny. "Si mon fils Barthélémy (le directeur sportif), n'était pas là, j'aurais arrêté le foot. J'ai mis à peu près 100 millions de francs dans le football, mais quel sens tout cela aurait-il sans les jeunes dans le club et sans mon fils?"
Pour entretenir encore mieux la flamme et relancer son équipe sevrée de trophée depuis 6 ans et passée à un cheveu de la relégation au printemps, le président a fait venir dans sa garde rapprochée deux enfants du pays: l'ex-international Gelson Fernandes, qui occupe le nouveau poste de vice-président, et Massimo Cosentini, nouveau directeur général, ex-secrétaire général à l'Inter de Milan.
ats/tai
Un budget de 23,5 millions
Pour la saison 2021/22, qui démarre le 25 juillet avec la réception de Servette, Sion a prévu un budget de 23,5 millions de francs, au niveau de l'an dernier. Aucun objectif précis n'a été fixé: "Ce ne sont que des mots. C'est le terrain qui décide", a lancé Christian Constantin.
Jusqu'à fin août, l'équipe va être "dégraissée" pour compter une vingtaine de joueurs. Le président cherche encore à se séparer de 4 ou 5 joueurs et à en engager deux supplémentaires.
"De vrais efforts"
Pour lui, revenir à Sion, ville où il a grandi à 400 m du stade, représente une "suite logique". En Valais, "l'ADN du football est fort, la formation est bonne, le président Constantin fait de vrais efforts pour aller chercher l'argent tous les matins. L'argent ne tombe pas du ciel", a souligné Gelson Fernandes.
En football, il n'y a aucune garantie, "mais je veux apporter mon vécu et mon enthousiasme à Sion. C'est une évolution naturelle".