Dans un 1er temps, Murat Yakin entend s'inscrire dans la continuité de Vladimir Petkovic. "Nous devons le remercier d'avoir donné un très beau style de jeu à l'équipe de Suisse qui lui a permis d'obtenir de grands résultats, explique-t-il. Je vais chercher très vite à le joindre pour qu'il me fasse part de son ressenti."
Le Bâlois sait qu'il n'a pas de temps à perdre avec les deux rencontres contre l'Italie, à Bâle le 5 septembre, et contre l'Irlande du Nord, le 8 septembre à Belfast, qui s'annoncent capitales dans la course à la qualification pour le Qatar.
"Je ne vais pas tout bouleverser. Je connais cette équipe, dit-il. Je sais qu'elle a toujours faim. Que son parcours à l'Euro a suscité une immense passion dans tout le pays. Il convient de surfer sur cet enthousiasme. Et quoi de plus beau que d'affronter, dans "ma" ville, le champion d'Europe dans un stade qui, j'espère, sera plein!"
Un staff à redéfinir
Ce mardi, Murat Yakin et Pierluigi Tami tiendront une 1re réunion de travail destinée à compléter le staff. On rappellera que l'entraîneur-adjoint Antonio Manicone a logiquement accompagné Vladimir Petkovic à Bordeaux.
"Je vais aussi très vite prendre le pouls des joueurs. La 1re liste doit bientôt sortir avec le match amical contre la Grèce du 1er septembre", indique le nouveau sélectionneur. Murat Yakin pourrait être confronté à un 1er coup dur: l'indisponibilité de Haris Seferovic.
L'auteur du doublé contre la France en huitième de finale de l'Euro s'est blessé à la cuisse la semaine dernière à Moscou lors du succès 2-0 du Benfica devant le Spartak en tour préliminaire de la Ligue des champions.
>> A lire aussi : C'est officiel, Murat Yakin est le nouveau sélectionneur
ats/fg
Un choix logique pour l'ASF
Aux yeux de l'ASF, la candidature de Murat Yakin s'est imposée pour deux raisons: il "incarne la voie et les valeurs suisse", selon Dominique Blanc. Par ailleurs, sa campagne européenne à la tête du FC Bâle marquée notamment par des qualifications obtenues devant le Zenit Saint-Pétersbourg et Tottenham, a démontré qu'il était capable de signer de grands résultats au niveau international.
"Il était notre candidat no 1", confirme le directeur des équipes nationales Pierluigi Tami. L'ASF a tenu, toutefois, à conserver l'anonymat des autres candidats. "Il y avait parmi eux des entraîneurs très prestigieux", souffle Pierluigi Tami.