Cette issue, aussi frustrante soit-elle, répond à une certaine logique au vu de la physionomie de la rencontre. Les Suisses ont en effet livré une prestation décevante sur le plan offensif, n'arrivant jamais à se créer des occasions nettes.
Ils ont même trouvé le moyen de rater un penalty à la 33e par Seferovic. Cet échec a vraiment coûté cher, car ouvrir le score aurait certainement incité les Nord-Irlandais à sortir un peu de leur coquille, ce qui aurait donné des espaces aux Helvètes.
Les deux premières rencontres officielles de Murat Yakin à la tête de la sélection se sont donc conclues sur des 0-0. Mais la lecture doit être différente. Contre l'Italie, le nul pouvait être considéré comme un bon résultat alors que mercredi, c'est un sentiment de déception qui prédomine, car l'adversaire était d'un calibre bien inférieur.
En manque de presque tout
La Suisse n'a pas présenté le visage attendu surtout lors des 45 minutes initiales. Il lui a manqué les idées, l'intensité, la justesse technique - que de contrôles approximatifs et de passes ratées - et les changements de rythme. Tout, ou presque, en fait.
Le jeu simple voire simpliste des Nord-Irlandais, articulés en 5-3-2, a posé des problèmes aux Helvètes, en difficulté dans les duels et qui se sont régulièrement brisés sur le bloc défensif vert.
ats/adav
L'Italie facile
Dans l'autre match du groupe, l'Italie a facilement pris la mesure de la Lituanie, dominée 5-0. La Squadra azzurra a ainsi porté à 37 sa série d'invincibilité.
Elle s'est aussi relancée dans ce groupe C après deux nuls consécutifs. Les buts ont été marqués par Kean (11e/29e), un autogoal (14e), Raspadori (24e) et Di Lorenzo (54e).