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Des raisons d'y croire pour la Suisse à Rome

Murat Yakin et ses assistants lors de l'hymne national helvétique avant la rencontre contre l'Irlande du Nord à Genève. [KEYSTONE - Laurent Gillieron]
Murat Yakin et ses assistants lors de l'hymne national helvétique avant la rencontre contre l'Irlande du Nord à Genève. - [KEYSTONE - Laurent Gillieron]
149 jours après une défaite 3-0 qui fut sans doute la plus cinglante de l'ère Petkovic, la Suisse affrontera à nouveau l'Italie ce vendredi à Rome. Objectif: se qualifier pour la Coupe du monde 2022.

Une telle performance serait au fond conforme au rang que la sélection helvétique tient en ce 21e siècle puisqu'elle reste sur quatre qualifications consécutives pour une phase finale de Coupe du monde.

A Rome, une défaite enverrait à nouveau la Suisse vers la case des barrages (après l'Irlande du Nord pour le Mondial 2018). Et cette fois, il faudrait éliminer deux adversaires - sur un seul match à chaque fois - en mars prochain pour disputer la Coupe du monde au Qatar.

La foi du sélectionneur

Malgré le poids des absences (Seferovic, Xhaka, Embolo, et Elvedi notamment), Murat Yakin n'en démord pas. Le sélectionneur croit son équipe capable de l'emporter à Rome face aux Champions d'Europe en titre. Il est convaincu que les Italiens pourraient être rattrapés par le souvenir de leur non-qualification pour la Coupe du monde 2018. Pour cela, il conviendra de "tenir" le 0-0 le plus longtemps possible.

Rien ne sera acquis...

Rien ne sera acquis vendredi soir quel que soit le résultat. Même battue, la Suisse conserverait l'espoir de remporter ce groupe C. Il serait infime et passerait à la fois par une défaite de l'Italie lundi à Belfast contre l'Irlande du Nord et par un large succès de la Suisse le même soir à Lucerne devant la Bulgarie.

Un nul ne serait peut-être pas une mauvaise affaire pour Murat Yakin et ses joueurs. Ils pourraient, après un tel résultat, devancer l'Italie à la différence de buts. Dur...

Non, le moyen le plus direct pour s'ouvrir les portes de la Coupe du monde au Qatar est bien de gagner vendredi soir. C'est le message que ne cesse de marteler Murat Yakin à ses joueurs.

ats/tzing

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L'Italie sans Chiellini

Les rangs s'éclaircissent dans la sélection italienne. Le patron de la défense de l'équipe championne d'Europe Giorgio Chiellini déclare forfait pour le choc de vendredi, en raison de problèmes aux adducteurs.

Cette défection s'ajoute à celles de Ciro Immobile, Marco Verratti, Lorenzo Pellegrini et Nicolo Zaniolo.

Match à guichets fermés

Le choc de vendredi à Rome, décisif pour l'accès à la Coupe du monde 2022 au Qatar, se jouera à guichets fermés. Les 51'900 billets ont été vendus. Comme l'annonce la "Gazzetta dello Sport", un peu plus d'un millier de supporters suisses sont attendus.

Le Stade Olimpico pourra être rempli aux trois quarts de sa capacité, en raison des restrictions liées au Covid.

LA SÉLECTION

GARDIENS: Yann Sommer (Mönchengladbach), Philipp Köhn (Salzbourg), Jonas Omlin (Montpellier).

DÉFENSEURS: Manuel Akanji (Dortmund), Eray Cömert (Bâle), Brian Okoh (Salzbourg), Ulisses Garcia (Young Boys), Kevin Mbabu (Wolfsburg), Ricardo Rodriguez (Torino), Fabian Schär (Newcastle), Silvan Widmer (Mayence).

MILIEUX ET ATTAQUANTS: Michel Aebischer (Young Boys), Fabian Frei (Bêle), Kastriot Imeri (Servette FC), Remo Freuler (Atalanta), Mario Gavranovic (Kayserispor/TUR), Cedric Itten (Greuther Fürth), Noah Okafor (Salzbourg), Xherdan Shaqiri (Lyon), Djibril Sow (Francfort), Renato Steffen (Wolfsburg), Ruben Vargas (Augsbourg), Denis Zakaria (Mönchengladbach), Andi Zeqiri (Augsbourg).

Groupe C Matches Diff. Buts Points
1. Suisse 8 15 : 2 18
2. Italie 8 13 : 2 16
3. Irlande du Nord 8 6 : 7 9
4. Bulgarie 8 6 : 14 8
5. Lituanie 8 4 : 19 3