"Vendredi, nous jouerons notre participation à la Coupe du monde contre une équipe qui nous pose bien souvent des problèmes", précise le sélectionneur de l'équipe d'Italie. Roberto Mancini a sans doute davantage en mémoire le 0-0 du match aller de Bâle que le 3-0 du 16 juin à Rome durant l'Euro.
Il est certain que la "Squadra Azzurra" aborderait cette rencontre avec une plus grande sérénité si Yann Sommer n'avait pas détourné le penalty de Jorginho à Bâle. Vendredi, le souvenir de l'échec de la campagne de qualification pour la Coupe du monde 2018 risque bien de hanter les Italiens.
Avec Belotti?
"Mais nous ne devons pas jouer avec la peur au ventre, lâche Mancini. Nous devons jouer d'une manière entreprenante pour gagner très vite le soutien de nos tifosi." Le sélectionneur sait aussi que l'Italie reste sur une série magnifique à Rome. Elle n'a plus perdu un seul match à enjeu à l'Olimpico depuis... 1953.
Roberto Mancini a, enfin, laissé entendre qu'Andrea Belotti prendra la place de Ciro Immobile (blessé) à la pointe de l'attaque.
ats/ace
LA SÉLECTION
GARDIENS: Yann Sommer (Mönchengladbach), Philipp Köhn (Salzbourg), Jonas Omlin (Montpellier).
DÉFENSEURS: Manuel Akanji (Dortmund), Eray Cömert (Bâle), Brian Okoh (Salzbourg), Ulisses Garcia (Young Boys), Kevin Mbabu (Wolfsburg), Ricardo Rodriguez (Torino), Fabian Schär (Newcastle), Silvan Widmer (Mayence).
MILIEUX ET ATTAQUANTS: Michel Aebischer (Young Boys), Fabian Frei (Bêle), Kastriot Imeri (Servette FC), Remo Freuler (Atalanta), Mario Gavranovic (Kayserispor/TUR), Cedric Itten (Greuther Fürth), Noah Okafor (Salzbourg), Xherdan Shaqiri (Lyon), Djibril Sow (Francfort), Renato Steffen (Wolfsburg), Ruben Vargas (Augsbourg), Denis Zakaria (Mönchengladbach), Andi Zeqiri (Augsbourg).