Tout ne tourne pas rond au FC Bâle, près d'un an après la prise de pouvoir de David Degen, l'ancien joueur devenu propriétaire du club. Logiquement, le frère jumeau de Philipp a été l'un des sujets de prédilection des railleries du carnaval bâlois.
L'équipe n'est plus dans la course ni en Coupe de Suisse ni pour le titre de Champion (sauf miracle), un parcours terne qui rappelle du reste celui de Marseille. L'affiche opposera donc deux clubs de renom traversant des zones de turbulences.
Le licenciement récent de l'entraîneur Patrick Rahmen, peu après que son contrat a été prolongé durant la pause hivernale, a été un nouveau signe des soucis bâlois. Le bon parcours en Conference League, jusqu'à présent, constitue le seul élément constant dans le parcours du FCB.
"Nous aurons la chance, à Marseille, de vivre une soirée magique dans un stade incroyable", s'est emballé le milieu de terrain Valentin Stocker, dimanche, après la victoire de son équipe à Lugano, le premier succès des Bâlois en trois matches sous la houlette de Guillermo Abascal.
Nostalgie
Pour peu, à l'entendre, Stocker se replace dans la glorieuse époque en Ligue des champions, marquée notamment par l'élimination de Manchester United en 2011, et de l'épopée de 2013 en Europa League lors de laquelle l'équipe s'était hissée en demi-finale. Mais la Conference League, dernière-née des compétitions européennes, n'est pas le théâtre des grands.
Cette compétition, finalement, colle à la réalité du FC Bâle d'aujourd'hui. Eliminer l'OM aurait un certain retentissement. Les Marseillais avaient remporté la première édition de la Ligue des champions, en 1993, et atteint la finale de l'Europa League en 2018. Sans conteste, l'équipe de Jorge Sampaoli est l'une des quatre formations les plus attrayantes de cette Conference League, avec l'AS Rome, le PSV Eindhoven et Leicester.
ats/alt