A l'aller, les Bavarois peuvent s'estimer heureux de n'avoir pas encaissé 3 ou 4 buts, au vu de la supériorité et du nombre d'occasions manquées de l'équipe du rusé Unai Emery.
Contre le "Sous-marin jaune", actuel 7e de la Liga, le puissant champion d'Allemagne a certes intrinsèquement les moyens de se qualifier. Mais encore faudra-t-il qu'il retrouve sa puissance offensive et son équilibre attaque-défense, mystérieusement en panne ces dernières semaines.
Samedi à domicile, en championnat contre Augsbourg, l'équipe a de nouveau livré une prestation indigente (1-0). Il a fallu un penalty de Robert Lewandowski à la 82e minute pour venir à bout d'un adversaire en lutte pour le maintien.
"Pas de patron"
"Une nouvelle fois, on a vu qu'ils n'avaient pas de patron, et ce n'est pas la première fois cette saison", avait taclé à l'aller Dietmar Hamann. Ancien du Bayern devenu consultant, il note que, dans ce rôle, le départ de David Alaba au Real cet été n'a pas été compensé.
"Il manque un chef à la défense", insiste Kicker: "Lucas Hernandez est certes un défenseur agressif, mais il a besoin d'un joueur à côté de lui pour donner les consignes. Dayot Upamecano n'en est pas encore capable et Niklas Süle n'est pas ce genre de personnalité", assène le magazine.
Contre Villarreal, qui n'a atteint qu'une fois le dernier carré de la Ligue des champions (en 2006, battu en demi-finale par Arsenal), les Allemands aux 6 titres européens restent néanmoins favoris.
Une statistique peut les faire trembler: depuis 2015, le Bayern a perdu à 5 reprises un match aller en Ligue des champions. Et chaque fois il a été éliminé.
agences/tai
Chelsea a besoin d'un "scénario de rêve"
Battu 3-1 chez lui à l'aller, Chelsea n'a que de faibles chances d'éliminer le Real Madrid en quart de finale de la Ligue des champions, mardi. Mais l'entraîneur Thomas Tuchel enjoint à son équipe de croire qu'un "scénario de rêve" est possible.
Thomas Tuchel (entraîneur de Chelsea): "Il nous faudra rien de moins qu'un scénario de rêve si on veut être capable de surmonter ça. La tâche est incroyablement difficile, compte tenu du résultat du match aller, de l'endroit où on joue, de l'adversaire et du niveau de compétition. Mais c'est toujours permis de rêver. C'est du sport, c'est un jeu et c'est la beauté de ce jeu que tout est possible, toujours. Peut-être qu'on arrivera à réaliser notre rêve, mais, de façon réaliste, il faudra tout donner et qu'on soit à notre meilleur niveau".