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La polémique enfle

Plusieurs personnes ont escaladé les barrières pour tenter d'assister à la rencontre. [Keystone - Christophe Ena]
Plusieurs personnes ont escaladé les barrières pour tenter d'assister à la rencontre. - [Keystone - Christophe Ena]
La polémique montait dimanche autour des responsabilités de chacun dans les couacs organisationnels de la finale de la Ligue des champions au Stade de France. Ses conséquences sont redoutées en terme d'image à deux ans des Jeux olympiques de Paris.

La prestigieuse finale européenne, accueillie à Paris et remportée par le Real Madrid contre Liverpool (1-0), a été marquée par des scènes de chaos autour du Stade de France. Le coup d'envoi avait dû être retardé de 36 minutes.

Des supporters présents et des journalistes ont constaté avant le match la présence de bandes de jeunes et de fans de footballs locaux tentant de s'introduire dans l'enceinte sans billet. La police est intervenue, dispersant la foule et au passage les supporters, dont des familles, au gaz lacrymogène.

Dès la fin du match, le ministre de l'Intérieur Gerald Darmanin a pointé du doigt l'attitude de "milliers de supporters britanniques sans billet ou avec des faux billets qui ont forcé les entrées" du Stade de France.

Supporters "exemplaires"

"Nous sommes extrêmement déçus des problèmes d'accès et des violations du périmètre de sécurité qu'ont subis les supporters de Liverpool", a expliqué le club anglais dans un communiqué.

La police britannique de Liverpool présente au stade a évoqué sur Twitter des "circonstances choquantes" et défendu le comportement "exemplaire" des supporters des Reds pendant la rencontre, "la pire" à laquelle elle dit avoir jamais eu à faire en terme d'organisation.

Aux abords du Stade de France, ou dans la fan zone de l'est parisien où ils étaient des dizaines de milliers, les supporters britanniques n'ont pas posé de problème sécuritaire, ont constaté des journalistes de l'AFP.

ats/cai

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105 personnes interpellées

En marge de cette soirée, 105 personnes ont été interpellées, d'après le ministère de l'Intérieur. Selon le parquet de Paris, une vingtaine de personnes ont été placées en garde à vue, essentiellement pour des violences, une vente de faux billets pour le stade et des vols à proximité des fan zones.