La Suisse perd aussi contre l'Espagne

La Suisse n'a pas démérité et les joueurs n'ont pas lâché mentalement comme à Lisbonne (défaite 4-0). Mais face à la maîtrise tactique adverse, cela n'a pas suffi. Murat Yakin avait opté pour un schéma en 4-3-3 pour subir le mieux possible le jeu de possession de la Roja. Ce système comporte toutefois un immense désavantage: il relègue Xherdan Shaqiri sur le flanc droit, où il n'est plus aussi à l'aise que par le passé.

L'équipe de Suisse a rendu une copie bien trop neutre en 1re période. A sa décharge, elle n'a pas été favorisée par les faits de jeu. La VAR a longtemps hésité avant de valider l'ouverture du score. Pablo Sarabia était en effet à l'extrême limite du hors-jeu au terme d'une action qui avait vu Ricardo Rodriguez s'oublier au marquage et Eray Cömert commettre une erreur de relance.

Un penalty oublié

Avant ce but, la Suisse aurait pu obtenir un penalty pour une main de Pau Torres, au duel avec Breel Embolo, sans que la VAR n'intervienne. Malgré ces circonstances, l'avantage de l'Espagne à la pause n'avait rien d'usurpé. Maîtres du jeu, les Espagnols ont exercé une domination presque totale.

Peu après l'heure de jeu, Murat Yakin a décidé de retrouver un 4-2-3-1 en laissant Shaqiri sur la droite. Cette nouvelle organisation n'a pas changé la donne. Les Suisses ont toujours éprouvé les mêmes difficultés à porter le danger devant la cage adverse. Ils le firent toutefois d'une manière plus marquée en fin de match, comme pour signifier qu'il leur restait un souffle de vie.

ats/btro

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