Face à des Portugaises, repêchées à la suite de l'exclusion de la Russie, les joueuses de Nils Nielsen ont une carte à jouer. Elles "devront" d'ailleurs la jouer pour engranger un maximum de confiance et de points avant de défier la Suède, qui compte parmi les sérieux outsiders du tournoi, mercredi et les Pays-Bas, champions d'Europe en titre, dimanche. "C'est vrai que l'équipe qui perd demain aura beaucoup de mal à passer", a expliqué le sélectionneur qui ambitionne d'atteindre les quarts de finale.
Je suis persuadée que je pourrai jouer à un bon niveau.
Si les Suissesses font figure de favorites sur le papier, leur adversaire a beaucoup progressé ces dernières années. Le Portugal peut compter sur un formidable talent avec Kika Nazareth au milieu de terrain et sur la vitesse de ses joueuses offensives. "C'est une excellente équipe", a analysé Lia Wälti, qui fêtera sa 100e sélection samedi. "Elles sont capables de mettre de l'intensité dans les duels physiques et de la vitesse dans le jeu".
De son côté, la Suisse pourra s'appuyer sur sa capitaine, victime d'une élongation en juin, mais en manque de rythme. "Je ne suis toujours pas sûre d'être au top. Mais je suis par contre persuadée que je pourrai jouer à un bon niveau et que cela va s'améliorer au fil du tournoi". Pour espérer l'emporter, la Suisse aura également besoin de retrouver le chemin des filets. La sélection helvétique reste sur 2 cuisantes défaites face à l'Allemagne (7-0) et l'Angleterre (4-0) en préparation. "Nous avons accumulé beaucoup d'erreurs", a convenu Nielsen durant la conférence de presse. "Mais nous en avons tiré beaucoup d'enseignements."
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Groupe C - 1re journée
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