Aucun joker pour les cadors, directement plongés dans le bain à l'image du PSG de Lionel Messi, Kylian Mbappé et Neymar, opposé mardi à la Juventus pour une des premières grandes affiches européennes de la saison (21h). En jouant tous les 3 jours, les équipes vont devoir faire tourner leur effectif pour atteindre les 8es et rêver de la finale à Istanbul (10 juin 2023).
Groupe C sans pitié
Le Real Madrid, en quête de sa 15e CL, débute la défense de sa couronne européenne mardi sur le terrain du Celtic (21h), dans un groupe F à sa main avec le RB Leipzig et le Shakhtar Donetsk.
A l'inverse, le groupe C s'annonce sans pitié avec le FC Barcelone, l'Inter Milan, le Bayern Munich et le modeste Viktoria Plzen. Cela promet un choc par journée et un ténor laissé sur le carreau au bout de ce probable sprint à trois, avec pour commencer un alléchant Inter-Bayern mercredi (21h).
Manchester City est aussi bien paré: l'équipe de Pep Guardiola, finaliste en 2021 et demi-finaliste 2022, s'est encore renforcée avec l'arrivée d'Erling Haaland (23 buts en 19 matches de CL) et effectuera ses débuts dans la compétition mardi à Séville (21h).
ats/adav
Messi à la poursuite de Ronaldo
Lancé sur les traces des plus grands buteurs de l'épreuve-reine européenne, Haaland a encore un peu de chemin à faire pour rejoindre le recordman Cristiano Ronaldo (140 buts). Mais Lionel Messi (125 buts), lui, a un coup à jouer en l'absence du Portugais, qui a cherché en vain une équipe de Ligue des champions pour l'accueillir à l'intersaison avant de devoir rester à Manchester United, aligné en Ligue Europa.
Introduction du hors-jeu semi-automatique
En introduisant le hors-jeu semi-automatique (SOAT) à partir de mardi en Ligue des champions, l'UEFA espère fluidifier les rencontres de sa compétition reine. Ce nouvel outil a déjà été utilisé le 10 août lors de la Supercoupe de l'UEFA, et sera également en vigueur pour la Coupe du monde au Qatar (20.11-18.12).
Le SOAT permet d'établir à tout moment la position des joueurs et du ballon en se passant de l'oeil humain et de son risque d'erreur, grâce à des caméras placées sous le toit des stades et capables de "tracer jusqu'à 29 points corporels différents" par joueur. La décision finale reviendra tout de même à l'arbitre principal.