La Suisse bat la Tchéquie et assure son maintien en Ligue A

La sélection helvétique a donc assuré son maintien après avoir entamé sa phase de poules sur 3 défaites. Les 2 buts ont été inscrits en l'espace de 72 secondes aux alentours de la demi-heure par Freuler et par Embolo. Le Glaronais a marqué de la tête sur un centre de Shaqiri. Pour sa part, le Bâlois a exploité une bourde de Kalvach pour s'en aller battre l'ancien portier du FC Bâle Vaclik.

La Suisse termine à la 3e place de cette poule derrière l'Espagne et le Portugal. La Roja s'est qualifiée pour le Final Four à la faveur de sa victoire 1-0 à Braga devant le Portugal grâce à une réussite de Morata. Elle sera opposée en juin aux Pays-Bas, à la Croatie et à l'Italie.

Sommer une nouvelle fois décisif

Trois jours après son exploit en Espagne, la Suisse a dû cravacher ferme pour conclure cette Ligue des nations sur une note positive. Elle n'a pas vraiment maîtrisé le rythme d'une rencontre que les Tchèques ont cherché à emballer sans cesse. Et une fois de plus, elle peut remercier Sommer. Déjà décisif à Saragosse, le portier de Mönchengladbach a détourné un penalty de Soucek à la 61e qui aurait permis aux Tchèques d'égaliser. Il est allé chercher sur sa droite la frappe du joueur de West Ham pour démontrer, s'il le fallait encore, qu'il était bien un gardien d'exception. Surtout s'il est toujours accompagné par la chance comme mardi lorsqu'il a été sauvé à 2 reprises par ses montants.

Les Tchèques ne méritaient pas vraiment d'être menés à la pause. Sans la malchance avec une frappe de Vlkanova sur la transversale (8e) et sans un arrêt magnifique de Sommer devant Cerny (22e), les Tchèques auraient dû mener au score.

L'absence du patron

L'absence d'Akanji, suspendu, a été cruellement ressentie. Sans son patron, la défense n'a pas témoigné de la même rigueur qu'à Saragosse. Appelé à remplacer le Zurichois, Schär a, ainsi, été trop facilement éliminé sur l'action qui a conduit à la réduction du score de Schick à la 45e. A ses côtés, Elvedi a commis, lui aussi, quelques erreurs, notamment la faute qui a provoqué le penalty de la 61e minute, face à un adversaire qui, il est vrai, se livrait pleinement.

La Tchéquie a, ainsi, largement dominé la seconde période. Avec son jeu bien plus vertical désormais, la Suisse pouvait toutefois porter le danger par quelques fulgurances qui portaient le plus souvent la griffe d'Embolo. Avec sa puissance, le joueur de Monaco a été une menace permanente pour les Tchèques.

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ats/alt