Modifié

La France met fin au rêve marocain et pourra viser une 3e étoile dimanche

Theo Hernandez, défenseur héros bleu d'une demi-finale de Coupe du monde; un classique pour les arrières français. [EPA - Christophe Ena]
Theo Hernandez, défenseur héros bleu d'une demi-finale de Coupe du monde; un classique pour les arrières français. - [EPA - Christophe Ena]
France
2 - 0
Maroc
Bien que dominateur, le Maroc n'est pas parvenu à créer une surprise dans la 2e demi-finale de cette Coupe du monde 2022. Les Lions de l'Atlas ont buté 2-0 sur une France rusée, bien trop expérimentée et qui a marqué par Théo Hernandez et Randal Kolo Muani. Les Bleus défieront ainsi l'Argentine dimanche (16h00 sur RTS 2) dans un match au cours duquel les deux pays tenteront de décrocher leur 3e étoile.

Privés d'Adrien Rabiot et de Dayotchanculle Upamecano tous deux malades, les champions du monde n'ont pas dû patienter bien longtemps avant de débloquer le tableau d'affichage et se placer ainsi en position favorable. A la 4e minute déjà, Theo Hernandez put profiter de la passivité de la défense marocaine et d'une mauvaise sortie de Yassine Bounou pour trouver le chemin des filets; une entame idéale pour les Bleus, un départ catastrophique pour les Lions de l'Atlas!

Deux "occas" pour Giroud

Ceux-ci réagirent toutefois vite, Azzedine Ounahi poussant dès la 10e minute Hugo Lloris à se détendre sur sa gauche pour éviter l'égalisation. A la 17e, c'est cependant Olivier Giroud qui ne passa pas loin du 2-0, sa frappe heurtant le poteau droit de Bounou.

Même scénario vingt minutes plus tard pour l'attaquant de l'AC Milan, dont l'essai flirta cette fois-ci avec le montant marocain. A la fin d'une première période relativement plaisante et équilibrée, l'outsider ajusta à son tour le poteau sur un très joli retourné acrobatique de Jawad El-Yamiq. De quoi donner des sueurs froides aux tenants du titre.

Un temps fort marocain

Pour ne pas jouer avec le feu, la France se recroquevilla sur ses bases au retour des vestiaires, ne cherchant dès lors essentiellement qu'à trouver la lumière en contres, notamment sur des accélérations de Mbappé. Les Marocains affichèrent alors un tout autre visage, se montrant entreprenants et traversant même un gros temps fort d'une dizaine de minutes, sans toutefois parvenir à matérialiser leur domination ni bénéficier de l'occasion du siècle. La faute à leur manque d'impact dans les dix derniers mètres...

Au sortir de ce temps fort, l'équipe-surprise de cette Coupe du monde tenta encore de revenir au score et d'inquiéter son adversaire, mais les forces lui manquèrent face à une France calculatrice et, dans le même temps, jamais en panique. Un état d'esprit suffisant pour punir définitivement les Marocains à la 79e minute grâce à Randal Kolo Muani, qui profita d'une percée de Mbappé.

Bref, malgré un ultime sauvetage de Jules Koundé sur sa ligne (90e+3), le plan de Didier Deschamps continue de se dérouler parfaitement. Comme en 2018... Qu'en pensent les Argentins?

>> A lire aussi : Portée par un fabuleux Messi, l'Argentine jouera dimanche pour le titre mondial

ace

Publié Modifié

"Une dernière marche à franchir"

Didier Deschamps (sélectionneur de l'équipe de France): "Il y a de l'émotion, de la fierté. Évidemment, c'était une marche encore importante aujourd'hui, il y en aura une dernière. Ça fait un mois qu'on est ensemble, ça n'est jamais simple mais voilà, ça a été du bonheur jusqu'à maintenant et mes joueurs son récompensés, ainsi que l'ensemble du groupe."

Théo Hernandez (défenseur de l'équipe de France): "C'est incroyable jouer deux finales de la Coupe du monde à la suite, on a fait du beau boulot. (La finale) C'est un gros match, on va bien travailler pour gagner la finale, j'espère que mon frère (ndlr: Lucas, blessé lors du 1er match contre l'Australie) sera là pour la finale."

Walid Regragui (sélectionneur du Maroc): "On a donné le maximum, c'est le plus important. On a perdu beaucoup de monde: Aguerd avant l'échauffement et d'autres joueurs. C'était beaucoup pour nous. En deuxième mi-temps on a poussé, c'était beaucoup mieux. Mais ça n'enlève pas ce qu'on a fait."