Christian Constantin, qui a par ailleurs été débouté par le Tribunal fédéral dans une affaire fiscale à Fribourg, se désengagera du FC Sion dans 18 mois.
"De perdre le football professionnel en Valais, économiquement, c'est une perte de 10 millions. En plus de cela, c'est une chaîne qui va s'éteindre. Le fait d'avoir des gens mécènes, des entrepreneurs du coin, c'est un processus du siècle passé qui arrive à son terme", relève l'emblématique président du FC Sion dans le 19h30. Christian Constantin ne croit pas à l’hypothèse d’un repreneur d’ici 2024.
Coup de pression
En résiliant le bail qui le lie au stade de Sion, Christian Constantin, qui se dit à 66 ans "en fin de carrière", met un gros coup de pression sur la ville. En menaçant de s'en aller, il exprime donc son ras-le-bol par rapport à des infrastructures qui ne lui donnent plus satisfaction.
Quoi qu'il en soit, que ce soit en 2024 ou plus tard, le FC Sion doit déjà se préparer à l'après-Constantin, sachant que le système qu'il a créé en Valais est un système fortement dépendant de sa personne. Si le FC Sion veut survivre, il est obligé de commencer à imaginer le modèle qui succédera à celui proposé par Constantin depuis plus de 20 ans.
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Fabrice Gaudiano/ami/ tzing