Les documents dévoilés par les "Football Leaks" à partir de fin 2015 ont mis en lumière des pratiques douteuses du foot-business impliquant joueurs et clubs célèbres, conduisant à des redressements fiscaux et à l'ouverture de procédures judiciaires dans plusieurs pays d'Europe.
Rui Pinto répond de 89 faits de piratage informatique, qui vont de la violation de correspondance au vol de données. Il est également jugé pour tentative d'extorsion. Selon l'accusation, le "hacker" aurait voulu faire chanter le patron du fonds d'investissement Doyen Sports, lui réclamant entre 500'000 et un million d'euros pour cesser de publier des documents compromettants.
"Il n'y a aucun doute que c'est un lanceur d'alerte et non un criminel informatique", a plaidé son avocat Francisco Teixeira da Mota, en soulignant que son client n'avait jamais gagné un centime avec son activité.
ats/nm