La Juve avait initialement été acquittée en compagnie de 10 autres clubs au printemps 2022. La cour d'appel de la Fédération a finalement accepté la demande du procureur fédéral de rouvrir le dossier, pour le club turinois uniquement, au vu des éléments reçus de la justice italienne qui enquête aussi sur les comptes de la "Vieille dame".
Des dirigeants aussi suspendus
La cour d'appel a en outre infligé de longues suspensions à l'encontre des ex-dirigeants du club turinois: 2 ans et demi à l'encontre de l'ex-directeur sportif Fabio Paratici, aujourd'hui à Tottenham, et 2 ans pour l'ex-président Andrea Agnelli, qui a officiellement quitté ses fonctions cette semaine.
La Juventus a la possibilité de contester cette sanction devant le Comité olympique italien (Coni). Cette pénalité compromet grandement ses chances de finir dans les 4 premiers de la Serie A et donc de disputer la saison prochaine la lucrative Ligue des champions.
afp/btro
Des prix de vente surévalués
Si d'autres clubs avaient été poursuivis à l'origine, la Juventus a toujours été en 1re ligne dans ce dossier, accusée d'avoir notamment surévalué les prix de vente de certains joueurs pour enregistrer des plus-values artificiellement gonflées dans ses comptes
La Juve fait également l'objet d'une enquête judiciaire sur de possibles fraudes comptables pour limiter artificiellement ses pertes dans ses bilans présentés aux investisseurs. Le parquet de Turin a demandé début décembre le renvoi en procès d'Andrea Agnelli et de 11 autres ex-dirigeants. Cette demande doit être examinée fin mars.