Au siège de la "3F", une large page du football français se tourne avec le départ de l'homme d'affaires de 81 ans, rattrapé par les accusations de harcèlement moral et sexuel, une mission d'audit accablante et plusieurs dérapages.
"Plus la légitimité nécessaire"
Les conclusions de l'Inspection générale de l'éducation, du sport et de la recherche ne laissaient aucune marge de manoeuvre au Breton, lâché depuis des mois par la ministre des Sports Amélie Oudéa-Castéra. Selon les inspecteurs, Le Graët "ne dispose plus de la légitimité nécessaire pour administrer et représenter le football français", compte tenu notamment de son "comportement inapproprié (...) vis-à-vis des femmes". Le Breton est aussi visé depuis mi-janvier par une enquête pour harcèlement moral et sexuel.
Son départ devrait ouvrir la voie à un maintien du vice-président Philippe Diallo à la tête de l'instance jusqu'à l'Assemblée fédérale du mois de juin. Plusieurs sources internes le verraient même prolonger son intérim au-delà.
afp/lper