Marisa Wunderlin: "La Suisse peut créer la surprise au Mondial"

L'équipe de Suisse féminine poursuit sa préparation en vue de la Coupe du monde 2023 en Australie et en Nouvelle-Zélande. L'équipe d'Inka Grings affrontera la Chine jeudi à Lucerne (18h30/RTS 2) et l'Islande 5 jours plus tard à Zurich. Marisa Wunderlin est revenue sur son expérience en tant qu'adjointe du sélectionneur national Nils Nielsen jusqu'en 2022 lors d'une rencontre à St-Gall en février.

"Ce rôle était top", s'est souvenue l'actuelle coach de St-Gall qui a fait ses adieux à la sélection avec Nielsen en novembre dernier face au Danemark pour se consacrer pleinement à son rôle à St-Gall. "C'était 4 belles années. J'ai bien profité et c'est une jolie façon de boucler l'histoire."

Marisa Wunderlin [Jennifer Ballmer] — Foot dames: "La Suisse peut faire une surprise" (Marisa Wunderlin) 3/3 / RTS Sport / 3 min. / le 17 mars 2023

Ce choix ne l'empêche pas de garder un profond attachement à une sélection dont elle parle certes avec émotion mais aussi avec un regard critique. "Il y a des joueuses qui ont une classe extraordinaire et les autres sont toutes des travailleuses. Elles connaissent leur rôle et elles veulent se développer. C'est un excellent mélange. Des faiblesses? Je n'aime pas parler de faiblesses, mais plutôt de choses à améliorer. Je pense notamment à la confiance en soi."

Cette culture de la gagne collective, la sélectionneuse Inka Grings pourrait bien l'apporter. "Je suis sûr qu'Inka, que j'ai connue à Zurich, trouvera la bonne alchimie pour bien utiliser les forces de l'équipe de Suisse. Il est trop tôt pour se prononcer. Mais avec le potentiel des joueuses, la Suisse peut créer la surprise au Mondial", a-t-elle ajouté avec conviction.

St-Gall, Jennifer Ballmer et Ludovic Perruchoud

Publié le 5 avril 2023 à 07:36 Modifié le 5 avril 2023 à 13:49

"Cela a super bien fonctionné avec Nils"

"Nous avons un peu la même philosophie avec Nils. C'est pour cela que cela a super bien fonctionné", a-t-elle expliqué. "J'ai toujours senti que j'aimerais bien travailler comme lui [ndlr: en impliquant notamment les joueuses dans les choix] et j'ai essayé avec quelques équipes. Mais c'est lui qui m'a ouvert les yeux et montré que c'était possible de fonctionner ainsi même à ce niveau-là."

L'entente était parfaite entre Nils Nielsen et Marisa Wunderlin. [KEYSTONE - Salvatore Di Nolfi]

"J'aime trop être dans le développement"

Wunderlin n'a pas souhaité se positionner pour succéder au technicien danois. "Je parlerai peut-être différemment dans 15 ans. Mais pour l'instant, j'aime trop créer une culture, être dans le développement alors qu'en équipe nationale, les résultats priment."