L'Inter a "le grand regret de constater que la victime est devenue l'unique coupable", a annoncé le club dans un communiqué alors que la cour d'appel de la Fédération italienne de football (FIGC) a confirmé le match de suspension infligé au joueur belge, averti une 2e fois après avoir célébré son but sous les cris racistes. L'attaquant avait alors posé son doigt sur la bouche en direction des supporters turinois après avoir égalisé sur pénalty.
De son côté le club turinois a obtenu l'annulation de la fermeture partielle d'une tribune de son stade par la même cour d'appel. La tribune en question, qui compte quelque 4.500 places, pourra être ouverte au public dimanche soir pour le choc de la 31e journée de Serie A contre le leader Naples.
Lukaku lui sera donc suspendu pour la demi-finale retour de Coupe d'Italie, mercredi.
afp/nm
Une décision qui fait réagir
Cet énième épisode de racisme dans un stade italien a suscité de nombreuses réactions dans le pays mais aussi à l'étranger, de la part notamment du Français Kylian Mbappé ou de Thierry Henry. L'ancienne star des Gunners s'est emporté contre la Fédération italienne, dénonçant un manque d'empathie et une punition systématique de la réaction plutôt que du racisme. Il a aussi appelé a élargir la prévention en dehors des stades.