- Que signifie pour vous ce titre?
RAPHAËL WICKY: Je suis très fier de mon travail. Un travail collectif avec le staff, le club et les joueurs. Je suis vraiment très heureux d'avoir pu mesurer la progression de l'équipe au fil des mois. Sur un plan personnel, j'ai reporté dimanche mon 1er titre dans la peau d'un entraîneur. J'ai tenu à le savourer avec ma famille et les supporters.
- L'an dernier, YB avait dû se contenter de la 3e place. Cette saison, vous avez parfaitement maitrisé votre sujet. Comment la donne a-t-elle pu changer autant?
RAPHAËL WICKY: On ne doit pas croire que remporter un titre alors qu'il reste encore 5 matches à jouer coule de source. Comme de battre 5-1 son dauphin. Je n'ai pas peur de dire que nous avons livré une saison fantastique. Je le répète, mais l'équipe a vraiment suivi un axe de progression remarquable. Par ailleurs, les dirigeants ont su, l'été dernier, tirer les leçons de la saison 2021/2022 pour remettre le club dans le bon sens de la marche.
"Le soutien dont nous bénéficions est unique"
- Finalement, fêter le titre dimanche n'était-il pas idéal?
RAPHAËL WICKY: Les fans le souhaitaient sans doute. Mais j'aurais voulu le gagner mardi dernier au Letzigrund contre GC. Vous savez, un entraîneur ne dort jamais bien après une défaite... Mais avec le recul, je dois avouer que la fête n'aurait pas pu être plus belle. Remporter le titre à la maison, dans un stade à guichets fermés devant des supporters aussi extraordinaires suscite des émotions merveilleuses. Notre moyenne de spectateurs dépasse les 28'000. Le soutien dont nous bénéficions est unique. Je suis heureux d'avoir pu rendre à notre public un peu ce qu'on lui doit avec la victoire et le sacre dimanche.
- Quel était votre état d'esprit avant ce match contre Lucerne?
RAPHAËL WICKY: Je mentirais si je disais que je suis toujours aussi froid qu'un glaçon. La nervosité était palpable. Au coup de sifflet final, il y avait une forme de soulagement. On est toujours très tendu au moment de couper la ligne d'arrivée.
ats/tai
Le doublé en ligne de mire
- Le 4 juin, la finale de la Coupe de Suisse contre Lugano peut vous permettre de réussir le doublé. Les Young Boys seront-ils toujours aussi forts dans un mois alors que le titre est déjà acquis?
RAPHAËL WICKY: Laissez-nous 2-3 jours avant d'entamer une réflexion sur ce sujet. L'heure est encore à la célébration. Mais il est clair que l'équipe doit être, en premier lieu, prête pour le match de samedi à St-Gall. Par respect pour nous adversaires, nous jouerons nos 5 derniers matches de championnat avec tout le sérieux voulu. Ce n'est que de cette manière que nous préparerons le mieux possible notre finale contre Lugano.