La Suisse doit éviter la peau de banane en Andorre

La 3e marche à franchir pour coller à cet objectif qui aurait semblé si démesuré au début du siècle la conduit en Andorre. Face à une équipe qui figure au 153e rang du classement FIFA derrière le Botswana mais devant les Maldives, la Suisse ne risque pratiquement rien.

Seulement, le souvenir du 10 octobre 2016 (succès 2-1) doit encore trotter dans la tête de Granit Xhaka, de Ricardo Rodriguez, de Fabian Schär, de Nico Elvedi, de Denis Zakaria de Xherdan Shaqiri et de Haris Seferovic. Ces 7 hommes, qui seront sur la feuille de match vendredi, avaient failli être les acteurs de la contre-performance la plus cuisante de la décennie de l'équipe de Suisse lors de son premier déplacement en Principauté.

Akanji sur le banc

Sans un arrêt providentiel de Roman Bürki dans les ultimes secondes du temps additionnel, la Suisse aurait, en effet, concédé le nul dans ce tour préliminaire de la Coupe du monde 2018 face à une équipe d'amateurs sur un terrain synthétique d'un autre temps. Sept ans plus tard, on jouera sur une pelouse naturelle cette fois et face à une équipe qui reste sur un résultat positif au Kosovo (1-1-1).

Ce point ramené de Pristina, qui suivait une défaite 2-0 à domicile devant la Roumanie, conduira bien sûr Murat Yakin et ses joueurs à aborder cette rencontre avec toute la concentration voulue. Même s'il instaurera un turnover dans l'optique du match de lundi face à la Roumanie à Lucerne pour laisser notamment l’homme du triplé Manuel Akanji sur le banc, le sélectionneur ne doit pas nourrir de grandes inquiétudes.

ats/alt