Face à une équipe avide de revanche après avoir été lésée par l'arbitrage lors de sa défaite 2-1 devant la France, la Suisse a accusé trop de largesses défensives pour obtenir le résultat qui lui aurait permis de faire un pas vers les quarts de finale. Les coupables ont très vite été découverts: Becir Omeragic et Amir Saipi sur l'ouverture du score de Lorenzo Pirola à la 6e, Omeragic encore sur le 2-0 de Wilfried Gnonto à la 14e et Lewin Blum sur le 3-0 de Fabiano Parisi dans le temps additionnel d'une première mi-temps aux allures de cauchemar.
Imeri et Amdouni: une classe à part
Sa réaction en seconde période a été de toute beauté. Kastriot Imeri a sonné la révolte à la 47e sur une frappe aussi soudaine qu'imparable. Cinq minutes plus tard, Zeki Amdouni, la nouvelle arme fatale du football suisse, a surgi sur un service de Fabian Rieder pour inscrire le but de l'espoir. Les deux Genevois étaient ensuite victimes d'un arbitrage "léger" avec 2 fautes à leur encontre qui auraient dû offrir 2 penalties si la VAR avait été de la partie. Mais on le sait, elle ne sera effective qu'à partir des quarts de finale...
La plus belle occasion pour le 3-3 a toutefois été pour Darian Males à la 74e. Lancé par Dan Ndoye, le Bâlois s'est présenté seul face au gardien Marco Carnesecchi. Mais il n'a pas cadré. Il s'en est fallu d'un rien pour que cette sélection des M21 ne signe la la plus belle et la plus improbable remontée de son histoire.
ats/lper
Trouver une autre défense
Il faudra donc obtenir un résultat mercredi contre la France, qui a battu la Norvège 1-0 et compte 6 points, pour que l'aventure ne s'arrête pas en phase de poules. Face aux Tricolores, Patrick Rahmen ne pourra pas se permettre le luxe d'aligner une défense aussi perméable. Le temps est peut-être venu pour lancer dans le grand bain Aurèle Amenda. L'absence de la perle des Young Boys lors des 2 premiers matches s'apparente presque à un mystère.
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