Battue à 2 reprises en 3 matches depuis le début du tournoi, la sélection de Patrick Rahmen ne peut toutefois pas bomber le torse avant de retrouver une équipe sacrée à 3 reprises lors des 6 dernières éditions. Même si la Roja dirigée par Santi Senia ne s'appuie pas vraiment sur de grandes individualités, elle récite toujours un football magnifique.
En Roumanie, elle a assuré sa qualification après ses deux victoires initiales contre la Roumanie (3-0) et la Croatie (1-0) avant de partager l'enjeu face à l'Ukraine (2-2), qui affrontera la France dimanche. A noter que le vainqueur de ce Suisse - Espagne sera opposé en demi-finale justement à la France ou à l'Ukraine.
Encore de l'essence dans le moteur?
L'Espagne a pu procéder à un très large turnover face à l'Ukraine pour aborder ce quart de finale avec l'avantage de la fraîcheur. La question est donc de savoir si la Suisse, pour son 4e match en 9 jours, aura encore suffisamment d'essence dans le moteur. Si Dan Ndoye, Zeki Amdouni et Kastriot Imeri, chargée de l'animation offensive, seront toujours capables d'"inventer" un but aussi magnifique que celui de l'égalisation de mercredi contre la France. Les trois Romands détiennent les clés. S'ils sont dans un grand soir, tout deviendra possible pour la Suisse.
ats/adav
La défense la plus vulnérable
Avec huit buts encaissés en trois rencontres, la Suisse a été tout simplement la plus vulnérable des seize équipes engagées dans le tour préliminaire. L'absence d'un véritable latéral gauche a pesé. Il est vrai aussi que les hésitations d'Ardon Jashari, le demi placé juste devant la défense, n'ont pas vraiment aidé ses partenaires. Le capitaine du FC Lucerne a commis une erreur fatale à la relance qui a fait basculer la rencontre contre la France. Ce quart de finale doit lui permettre de rebondir.