La Suisse réussit son entrée en lice

PREMIERE. Inka Grings tient enfin son premier succès à la tête de l’équipe de Suisse. Après cinq matches nuls et une défaite en préparation, la sélectionneuse allemande a ainsi débloqué son compteur au meilleur moment. Elle regrettera sans doute que quelques buts de plus n’aient pas couronné cette victoire tant sa formation a dominé des Philippines dépassées.

PRESSION. Cette victoire est plus que bienvenue tant ce match s’apparentait à un piège face à une formation réputée largement plus faible. Les Suissesses vont désormais pouvoir évoluer avec beaucoup moins de pression et tenter de faire douter des Norvégiennes battues par la Nouvelle-Zélande lors du premier match de ce groupe A et qui n’auront donc pas le droit à l’erreur face à la Suisse mardi à Hamilton (10h00/RTS 2).

AIDE DE LA VAR. Après une entrée en matière timorée et pas franchement convaincante avec notamment un but philippin annulé après consultation de la VAR pour hors-jeu, la Suisse est montée en puissance. Elle a toutefois singulièrement manqué de tranchant dans les derniers gestes à l’image d’Ana Maria Crnogrocevic qui a galvaudé une occasion en or d’ouvrir la marque à la 37e minute. Les Helvètes, en difficulté à la conclusion, ont finalement bénéficié d’un petit coup de pouce de la VAR, avec un penalty plutôt généreux accordé juste avant la mi-temps. Ramona Bachmann n’a pas laissé filer l’occasion d’inscrire son 4e but en Coupe du monde et le 58e sous le maillot national.

PIUBEL LA VIE. La Zurichoise de 23 ans a réussi un excellent premier match dans un tournoi majeur. Dans tous les bons coups, elle a amené du mouvement, des solutions et a logiquement été récompensée avec un but de raccroc à la 64e minute après que Crnogorcevic et Coumba Sow ont échoué à marquer.

AMBIANCE PHILIPPINE. Le public n’était pas aussi nombreux qu’attendu, mais les 13'711 personnes, présentes dans l’enceinte couverte de Dunedin qui peut en contenir plus du double, ont mis une belle ambiance et fait résonner la cathédrale des antipodes. Largement majoritaires, les supporters philippins ont porté leur sélection tout au long de la rencontre, rugissant à la moindre récupération et au moindre ballon porté dans le camp adverse.

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Dunedin, Ludovic Perruchoud