Calligaris: "On a bien défendu et on a tenu toutes ensemble ce point important"

VIOLA CALLIGARIS (défenseuse qui a évolué au milieu): C'était difficile. Le match était vraiment compliqué. Mais au final, on a réussi à dégager les ballons je ne sais pas comment. On a bien défendu, on a tenu toutes ensemble ce point important. Je suis très contente des minutes que la sélectionneuse m'a donné. Je ne sais pas pourquoi on souffre tout le temps (sourire), mais si on se qualifie, peu importe. Le public était incroyable. Le football féminin est un spectacle et je crois que les fans font du bruit pour les deux équipes. En tous les cas, on l'a pris pour nous aussi et cela nous a donné beaucoup d'énergie.

Je ne sais pas... Je ne me sens pas dans mon corps. C'est quelque chose dont on rêve depuis qu'on est petites. C'est juste de la joie.

COUMBA SOW (milieu): On est super contentes. C'est cela qu'on voulait. Je ne sais pas... Je ne me sens pas dans mon corps. C'est quelque chose dont on rêve depuis qu'on est petites. C'est juste de la joie. Pas facile? Non, cela a encore été une guerre. Mais je pense qu'on était bien défensivement et on a tenu. C'est cela qui compte à la fin. On cherchait la victoire, mais on a joué trop derrière en première mi-temps et après on a manqué de précision dans la dernière passe. On a eu quand même les occasions, c'est dommage.

MERIAME TERCHOUN (attaquante): On a souffert. Depuis le banc, c'était... j'ai presque pété un plomb. Mais on a fait un bon travail et on a mérité de se qualifier aujourd'hui. On s'est battues jusqu'à la dernière minute, c'est ce qu'il fallait faire. Il nous a manqué de tirer devant. Quand on a le ballon dans les pieds, il faut tirer. On a déjà travailler cette semaine sur cela. Il va falloir encore plus travailler là-dessus. Il faut marquer des buts.

GAELLE THALMANN (gardienne): On a de plus en plus d'automatismes, ça fonctionne bien. C'était un match où j'ai été assez tranquille. Après, c'est clair qu'il y a eu des situations assez chaudes parce que physiquement, elles sont assez présentes. Et leurs balles arrêtées étaient systématiquement dangereuses. Mais on a bien tenu le coup et c'est cela l'essentiel. Maintenant, il va nous falloir récupérer et analyser car on n'a pas fait tout juste. Mais on sera prêtes pour notre huitième et on essayera de jouer crânement notre chance.

SANDRINE MAURON (milieu): Jouer à se faire peur (rires)... C'est un peu notre force. On sait qu'on est un groupe soudé. On a une gardienne qui est au top. Il y a beaucoup d'émotions. De la fierté, du bonheur. On a une super équipe, un magnifique staff, on a quelques personnes qui nous soutiennent. On est au bout du monde, on fait une belle Coupe du monde. Et là, en huitièmes, on aura rien à perdre. C'est incroyable ce qu'on est en train de faire. On réalise gentiment.

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Dunedin, Ludovic Perruchoud