Terchoun: "il faut être honnête, l'Espagne a été meilleure"

MERIAME TERCHOUN (attaquante): Il faut être honnête. L'Espagne a évolué à un niveau exceptionnel. Elle a été meilleure. Mais il y a beaucoup de bonnes choses qu'on pourra garder avec nous pour l'Euro 2025. C'était difficile aujourd'hui. Il ne faut toutefois pas être trop déçues. Il reste à travailler sur nous, améliorer des choses, être encore plus disciplinées et meilleures dans nos offensives.

On a joué contre des joueuses au top niveau. On n'était pas assez compactes, pas assez agressives.

VIOLA CALLIGARIS (défenseuse): Le score est dur. On a joué contre des joueuses au top niveau. On n'était pas assez compactes, pas assez agressives. En 1 contre 1, c'est compliqué contre une telle équipe. C'était difficile. Mais on peut quand même être fière de nous. On a fini premières de la phase de groupe. Après, il y a beaucoup de choses à améliorer. Devant surtout. Si tu ne marques pas de but, tu ne peux pas gagner de matches.

SANDRINE MAURON (milieu): C'est un peu décevant. On voulait réussir quelque chose de bien. Après je crois qu'il n'y a pas eu photo. Même avec quatre changements dans leur équipe, elles ont réussi à faire leur jeu. Elles ont toujours eu un temps d'avance, elles ont plus couru et elles ont bien joué entre les lignes. 5-1, c'est sévère, mais je crois qu'on peut quand même être fières de notre parcours en Nouvelle-Zélande. On n'a pas beaucoup eu non plus beaucoup d'occasions de relancer le match.

GAELLE THALMANN (gardienne): Aucune d'entre nous n'a été parfaite ce soir, moi non plus. On a trop laissé d'espaces à l'Espagne, on était pas vraiment dans les duels. La défaite est méritée. Il y a un peu de rage par rapport à ce match. De la déception. On sait qu'on aurait dû être à 100% et ça n'a clairement pas été le cas dans cette rencontre.

INKA GRINGS (sélectionneuse): L'adversaire aujourd'hui était une classe au-dessus de nous. Il faut l'accepter. On les a sans doute trop respectées. Mais on peut être fières de ce que nous avons montré durant la phase de groupes. A la mi-temps, j'ai dit qu'il fallait montrer de courage, garder la tête haute. Et je crois qu'on a vu un meilleur visage après la pause.

Auckland, Ludovic Perruchoud

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