Noémie Beney: "Quand vous avez un tel état d'esprit, vous avez une super base pour travailler"

CE QUI A MARCHÉ: On a vu une grosse solidité défensive sur les trois premiers matches, qui a été mise à mal contre l'Espagne. Il faudra donc voir ce que cela vaut contre d'autres bonnes équipes. Ce qui, à mon sens, est ressorti le plus, c'est un bel état d'esprit collectif que je n'avais pas l'impression d'avoir vu ces dernières années. On a retrouvé cette sensation que chaque joueuse, y compris les leaders, avait envie de se battre pour les autres. Quand vous avez un tel état d'esprit, vous avez une super base pour travailler et avancer.

CE QUI N'A PAS MARCHÉ: Je pense que tout le monde sera d'accord pour pointer l'animation offensive. On a tout de même vu des choses intéressantes contre la Norvège, avec des courses, des ballons aériens qu'on n'avait pas vus auparavant. Il y a quelque chose, mais on a constaté les limites. C'est là que le staff va devoir trouver des solutions pour animer ce secteur.

LA JOUEUSE SUISSE DU TOURNOI: Gaëlle Thalmann, sans suprise. Non seulement parce que c'était son dernier tournoi, parce qu'elle a dépassé les 100 sélections, parce que ça fait 16 ans qu'elle est là avec la personnalité qu'on lui connaît, mais aussi parce qu'elle arrête en étant en feu. Elle tient l'équipe de Suisse dans le tournoi, elle fait des arrêts fantastiques. Elle a pu se mettre en évidence sur ses qualités, comme son explosivité sur la ligne. S'en aller sur cette note-là, c'est beau. Elle mérite vraiment d'être la joueuse du tournoi pour la Suisse.

Auckland, Ludovic Perruchoud