Rien n'a perturbé les Bleues dans l'ambiance feutrée du Hindmarsh Stadium. Ni le froid de l'Australie méridionale, avec une douzaine de degrés au thermomètre; ni l'opposition marocaine, bien moins accrocheuse que redouté; ni l'émotion d'un match particulier pour plusieurs acteurs de la rencontre, liés au Maroc de près ou de loin.
Avec une Kadidiatou Diani encore impressionnante et impliquée sur 3 buts (1 but, 2 passes décisives) et une Eugénie Le Sommer créditée d'un doublé, la France a déjà égalé son parcours de l'édition 2019 à domicile, un Mondial qui s'était terminé face aux futures championnes américaines (2-1).
Un beau quart de finale en perspective
Samedi à Brisbane, un autre morceau et une toute autre atmosphère attendent les Tricolores face aux Australiennes, co-organisatrices du tournoi et très ambitieuses.
Les "Matildas", qui viennent de récupérer leur star offensive Sam Kerr de retour de blessure, seront soutenues par près de 50.000 supporters, quasiment quatre fois plus que l'affluence de mardi à Adélaïde dans le plus petit stade du tournoi (13.500 personnes). Les deux adversaires se connaissent bien puisqu'elles s'étaient affrontées juste avant le Mondial, pour une victoire 1-0 de l'Australie.
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afp/nm
Mondial féminin: les Nigérianes réclament le paiement de leurs primes
Les joueuses de l'équipe du Nigeria, huitième de finaliste de la Coupe du monde, exigent que leur fédération "honore ses engagements" et leur paie les primes et dépenses impayées, dans un communiqué du syndicat des joueurs, la Fifpro.
Après avoir menacé de boycotter le premier match de la Coupe du monde le 21 juillet face au Canada, elles avaient accepté de mettre leurs revendications entre parenthèses pour se concentrer sur le tournoi. Soutenues par la Fifpro, les joueuses ont repris leur croisade, réclamant le paiement de primes, les indemnités de stage et des dépenses, dont certaines remontent à 2021.
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