Les Espagnoles ont dominé, mais il leur a fallu attendre la 81e pour concrétiser grâce à la remplaçante Salma Paraluello, qui avait relayé la star Alexia Putellas. Mais la Suède a su répliquer grâce à Rebecka Blomqvist (88e), elle aussi entrée sur la pelouse en cours de match.
Alors que les prolongations semblaient se dessiner, la capitaine espagnole Olga Carmona a redonné l'avantage à ses couleurs d'une puissante frappe lointaine sur laquelle Zecira Musovic n'a pas paru totalement innocente (90e). Au final, la victoire de la Roja est méritée, car elle a davantage joué et tenté que les Scandinaves, qui ont surtout pensé à défendre.
La Suède a ainsi perdu une 3e demi-finale de suite en Coupe du monde, après 2011 et 2019. Elle avait pourtant jusqu'ici éliminé les Etats-Unis, doubles tenantes du titre, et le Japon, soit 2 adversaires a priori presque plus fort que l'équipe ibérique.
Jeu de possession
L'Espagne - qui avait sèchement sorti la Suisse 5-1 en 8es de finale - peut donc encore rêver à un titre qui couronnerait son changement de statut, de nation émergente à puissance établie. Les coéquipières d'Aitana Bonmati ont déjoué les pronostics, malgré des tensions en coulisses liées aux méthodes jugées clivantes du sélectionneur Jorge Vilda, qui a subi l'an dernier la fronde de 15 internationales qui ne voulaient plus jouer sous ses ordres.
La Roja est restée fidèle à son jeu de possession, agrémenté de gestes techniques de grande classe, mais sans se montrer dangereuse, durant une première heure équilibrée, sans éclat de chaque côté. L'entrée en jeu (57e) de l'ailière Salma Paralluelo a relancé le match en faveur de l'Espagne qui a enfin pu sortir du faux rythme imposé par les Suédoises.
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ats/bur
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