"Ces faits pourraient constituer une violation des alinéas 1 et 2 de l'article 13 du Code disciplinaire de la FIFA", précise l'instance mondiale, restée jusqu'ici silencieuse pendant que les critiques et appels à la démission se multipliaient contre Rubiales, dans le monde politique espagnol comme plus largement dans celui du football.
Consacré à la "discrimination", le texte visé par la FIFA punit notamment le fait de "porter atteinte à la dignité ou l'intégrité" d'une personne "en raison de son sexe" par une suspension "courant sur au moins dix matches, ou de toute autre mesure disciplinaire appropriée".
Quoi que décide la commission disciplinaire de l'organisation basée à Zurich, elle ne tranchera donc pas le maintien en fonction de Luis Rubiales, qui sera au menu d'une assemblée générale extraordinaire de la fédération espagnole (RFEF) vendredi.
afp/adav