Lugano espère un "miracle" pour son match retour contre l'Union St-Gilloise au Stade de Genève
En cas d'échec, les Tessinois seraient reversés en phase de groupes de Conference League. Financièrement, on est très loin de ce qui peut être encaissé en Ligue des champions. Mais entre l'Europa League et la Conference League, la différence n'est pas si énorme au niveau des primes. Atteindre la phase de groupes de l'Europa League rapporte 3,6 millions de francs, contre un peu moins de 3 millions en C4.
La différence se fait surtout au niveau de l'attractivité des adversaires éventuels. En C3, compétition pour laquelle Servette est qualifié, les clubs en lice ont notamment pour nom Liverpool, West Ham, Bayer Leverkusen, Ajax Amsterdam, AS Rome ou encore Marseille ou Rennes. La saison dernière, Bâle avait joué en Conference League contre Slovan Bratislava, Pyunik Erevan et Zalgiris Vilnius, ce qui n'avait guère fait rêver...
Faire venir les spectateurs au stade
Pour Lugano, tirer des adversaires renommés serait important pour inciter les spectateurs à venir au stade. Et ce d'autant plus que les Bianconeri joueront leurs matches au Letzigrund, le Cornaredo n'étant pas homologué pour la Coupe d'Europe. Mais pour ce barrage retour, Lugano a dû aller à Genève, l'enceinte zurichoise étant réquisitionnée pour le meeting d'athlétisme Weltklasse.
Les Tessinois ont eu une semaine pour préparer ce rendez-vous, leur match du week-end en Super League ayant été reporté. Cela a notamment permis à Renato Steffen, le joueur le plus expérimenté du club, de soigner ses problèmes musculaires.
Lugano connaît des problèmes au poste de gardien. Amir Saipi (genou) et Sebastian Osigwe (épaule) sont blessés, de sorte que c'est le numéro 3 de la hiérarchie, Steven Deana, qui sera aligné. Mattia Croci-Torti a identifié ce que ses joueurs devront mieux faire qu'en Belgique. "Nous n'avons pas été assez bons dans les 30 derniers mètres. Il nous a manqué l'efficacité", a analysé l'entraîneur tessinois.
ats/alt