Modifié

Les joueuses espagnoles annoncent une grève pour les deux premières journées

Les négociations portent notamment sur une amélioration des conditions salariales. [Joan Monfort]
Les négociations portent notamment sur une amélioration des conditions salariales. - [Joan Monfort]
Les syndicats de joueuses du championnat professionnel féminin espagnol ont annoncé un mouvement de grève pour les deux premières journées. L'absence d'accord avec la Ligue sur leurs conditions, notamment salariales, est à la base de cette décision.

"Après plus d'un an de négociations et face à l'absence d'accord (...) les syndicats se sont vu obligés de convoquer deux journées de grève", a indiqué le syndicat de joueuses AFE dans un communiqué. Cette annonce intervient après la victoire le 20 août de l'équipe d'Espagne au mondial féminin. Un titre éclipsé par le scandale du baiser forcé du patron du foot espagnol Luis Rubiales à la joueuse Jennifer Hermoso lors des célébrations.

AFE et les autres organisations représentant les joueuses dénoncent l'"enlisement des négociations" avec la Liga F, la ligue féminine professionnelle. Ces négociations portent sur une amélioration des conditions salariales afin, selon les syndicats, de "réduire l'écart salarial existant". Mais elles portent aussi, selon la presse, sur les questions de formation et d'équilibre entre obligations sportives et vie familiale.

Si aucun accord n'est atteint dans les prochains jours entre les joueuses et la Liga F, les 2 premières journées, prévues du 8 au 10 et du 15 au 17 septembre, devront être reportées.

afp/bao

Publié Modifié

Le tribunal du sport espagnol ouvre une procédure contre Rubiales

Le Tribunal administratif du sport espagnol (TAD) a ouvert une procédure disciplinaire pour "faute grave" contre le président suspendu de la Fédération espagnole de football, Luis Rubiales, après son baiser forcé sur la joueuse, Jenni Hermoso, ont indiqué à l'AFP des sources proches du dossier.

L'ouverture d'une procédure pour "faute grave" et non "très grave", comme le demandait le gouvernement espagnol, ne permet pas au Conseil supérieur des sports (CSD) de prononcer une nouvelle sanction à l'encontre de Rubiales, déjà suspendu par la FIFA pendant 90 jours à titre conservatoire. Rubiales affirme qu'il continuera à se défendre "pour prouver la vérité" .