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Les Suissesses font leur rentrée vendredi face à l'Italie

Inka Grings et sa sélection espèrent se lancer idéalement dans la 1re édition de la Ligue des nations féminine. [Imago - Daniela Porcelli]
Inka Grings et sa sélection espèrent se lancer idéalement dans la 1re édition de la Ligue des nations féminine. - [Imago - Daniela Porcelli]
L'équipe de Suisse féminine est de retour sur le terrain pour la première fois depuis la Coupe du monde en Nouvelle-Zélande et son élimination en huitièmes de finale face à l'Espagne. Elle fera sa première apparition dans la toute nouvelle Ligue des nations contre l'Italie, vendredi à St-Gall (19h30/RTS 2).

Cette Ligue des nations s'inscrit, pour la Suisse, dans la préparation pour l'Euro 2025 à domicile. Elle lui offre une occasion idéale de se mesurer aux meilleures sélections du continent. L'équipe helvétique n'a d'ailleurs pas été épargnée par le tirage au sort puisqu'elle affrontera la Suède, 3e du Mondial, l'Espagne, championne du monde, et donc l'Italie. Face aux Transalpines, adversaires qui semblent le plus à sa portée, la Suisse serait bien inspirée de gagner afin d'éviter, à terme, la dernière place, synonyme de culbute dans le groupe B. La sélectionneuse Inka Grings le dit: "Nous ne voulons pas être reléguées."

La non-sélection de Crnogorcevic au coeur des questions

Au-delà de l'intérêt sportif, la non-nomination d'Ana-Maria Crnogorcevic a amené un certain nombre de questions et notamment en conférence de presse. Selon certains médias alémaniques, la "pause" officiellement ordonnée à la joueuse de 32 ans pour régler son avenir professionnel en club serait davantage une réprimande.

Crnogorcevic, détentrice du record national de 151 matches internationaux et 71 buts, se serait montrée critique à l'égard de Grings et se serait donc vu prescrire un temps de réflexion par l'Allemande. Celle-ci se dit surprise que le sujet ait été abordé, et qu'elle et Crnogorcevic entretiennent des "relations respectueuses".

ats/lper

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