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Déroute en vue des Suissesses contre l'Espagne?

Inka Grings (à gauche) et Alisha Lehmann ont du pain sur la planche. [Michael Buholzer]
Inka Grings (à gauche) et Alisha Lehmann ont du pain sur la planche. - [Michael Buholzer]
L'équipe de Suisse dames défie mardi à Cordoue l'Espagne (dès 20h50 sur RTS 2), championne du monde, pour son 2e match dans la Ligue des nations. La sélection d'Inka Grings ne semble pas en mesure de prendre sa revanche sur le 8e de finale du Mondial.

Battue 1-0 par l'Italie vendredi, la Suisse a pris un très mauvais départ dans la nouvelle Ligue des nations. Une défaite contre l'adversaire présumé le plus faible du groupe augmente significativement la pression sur les joueuses de Grings et rend l'objectif de maintien en 1re division encore plus difficile à atteindre.

Chantier offensif

La sélection de l'ASF n'a marqué que 8 buts en 11 matches, depuis que Grings a pris ses fonctions au début de l'année. Un chiffre qui montre où se situe le plus grand chantier de cette équipe. Les problèmes offensifs ne sont pas un fait nouveau, et pourtant ils sont toujours un sujet de préoccupation.

On demande régulièrement à l'Allemande la recette miracle pour marquer des buts. Elle qui a été 6 fois meilleure buteuse de la Bundesliga allemande, 2 fois meilleure buteuse lors d'un Euro, devrait le savoir.

"De telles problématiques font partie du sport de compétition", dit-elle avant la 2e apparition des Suissesses en Ligue des nations. "Le plus important est d'en tirer des leçons", dit la technicienne de 44 ans.

Une nouvelle concurrence

Grings évoque la phase finale du match contre l'Italie, lorsque les Suissesses ont tout à coup réussi à se créer des occasions et ont failli égaliser par Alayah Pilgrim. L'attaquante de 20 ans permet d'instaurer une nouvelle concurrence.

Car outre Pilgrim, Smilla Vallotto (19 ans) a aussi fêté vendredi ses débuts avec la Suisse. Grings dit vouloir permettre aux jeunes joueuses d'acquérir de l'expérience. "C'est la seule façon de s'améliorer."

L'espoir de Wälti

En 8es de finale du Mondial début août contre les Espagnoles, les Suissesses avaient montré leurs limites (5-1). "Peut-être", suppose la capitaine Lia Wälti, "qu'elles vont maintenant nous sous-estimer un peu". La milieu de 30 ans mentionne en outre les troubles au sein de la fédération espagnole, qui n'a pu convaincre les joueuses de participer à la Ligue des nations qu'au dernier moment.

Peut-être que les Espagnoles ne sont pas tout à fait dans leur assiette. "Si une occasion de contre-attaquer se présente, nous devrons la saisir", dit Wälti. Même sans l'attaquante-vedette Ramona Bachmann, qui n'a pas fait le voyage en Andalousie en raison d'une blessure à un pied.

Ce n'est pas une bonne nouvelle lorsqu'on a l'intention de faire fonctionner une offensive qui balbutie. Mais Grings, consciente du rôle de favorite clairement distribué, déclare: "Nous n'avons rien à perdre."

ats/tai

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