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Une belle résistance pendant une mi-temps, puis patatras!

Les Grenat ont été copieusement applaudis par les Genevois ayant fait le déplacement. [Salvatore Di Nolfi]
Les Grenat ont été copieusement applaudis par les Genevois ayant fait le déplacement. - [Salvatore Di Nolfi]
AS Rome
4 - 0
Servette
Le Servette FC a pu mesurer l'écart qu'il peut exister entre une formation de Super League et une équipe de la trempe de l'AS Roma. Les Grenat en ont fait l'amère expérience, non sans avoir opposé une belle résistance aux hommes de José Mourinho... durant une mi-temps.

SI PROCHES, SI LOIN. Servette a pu entrevoir un espoir, et celui-ci aura duré pendant 45 minutes. Dans un Olimpico comble, les Grenat ont montré qu'ils avaient du cran lors du 1er acte. Même plus: deux grosses occasions dans les 15 premières minutes auraient (peut-être) permis aux Genevois d'y croire encore plus, mais le réalisme qui leur fait tant défaut les a encore rattrapés. Chris Bedia après 25 secondes puis Miroslav Stevanovic après 11 minutes ont flirté avec les poteaux de Mile Svilar.

Ces deux occasions passées, c'est un véritable rouleau compresseur qui a déferlé sur les buts de Jeremy Frick. Certes un brin chanceux, Romelu Lukaku ouvrait le score après 22 minutes. Ce but et les trois autres en deuxième mi-temps n'enlèveront pas aux Grenat le sérieux et la solidité de leur 1re mi-temps, certes vains.

Pellegrini est passé par toutes les émotions dans cette rencontre. [KEYSTONE - Alessandra Tarantino]
Pellegrini est passé par toutes les émotions dans cette rencontre. [KEYSTONE - Alessandra Tarantino]

LE MOMENT FORT. Le Servette FC, qui joue dans le grand Stadio Olimpico de Rome, ce n'est pas tous les jours. Les Grenat ont pu découvrir l'incroyable ambiance qu'il peut régner dans un stade d'une envergure telle, et ce surtout avant le début du match. Une succession de chansons italiennes, reprises en choeur par toute une enceinte, c'est un souvenir que les joueurs du Servette FC ne sont pas près d'oublier. Accompagnés par cette chorale unie jusqu'au coup d'envoi, les Genevois repartiront peut-être de Rome, au moins, avec des mélodies dans la tête.

L'EVENEMENT IMPROBABLE. S'il y a un joueur qui ressortira de cette rencontre avec des émotions contrastées, c'est bien Lorenzo Pellegrini. Entré à la mi-temps à la place d'Houssem Aouar, l'Italien a permis à ses couleurs de prendre définitivement le large grâce à une magnifique volée (3-0, 52e). Malheureusement pour lui, une blessure l'a contraint à quitter (déjà) ses partenaires 5 petites minutes plus tard.

Tsunemoto a livré une copie très intéressante du côté genevois. [Imago - Antonietta Baldassarre]
Tsunemoto a livré une copie très intéressante du côté genevois. [Imago - Antonietta Baldassarre]

LES TOPS. S'il fallait désigner des joueurs du Servette qui ont rendu une copie intéressante, ce serait sans doute Alexis Antunes et Keigo Tsunemoto. Toujours très remuant, le milieu polyvalent du Servette FC aura montré sur le terrain de l'Olimpico tout le bien que René Weiler pense de lui. De son côté, Keigo Tsunemoto aura étonné par sa capacité de projection, tout en étant capable de faire des aller-retour incessants pour retourner défendre.

LES FLOPS. D'un autre côté, certains Servettiens ont malheureusement fait pâle figure dans l'immense enceinte romaine. À commencer par le capitaine Jeremy Frick, loin d'être irréprochable sur certaines réussites de Romelu Lukaku et Cie. Une statistique résume malheureusement bien la prestation du Genevois: il est allé chercher plus de ballons au fond de ses filets qu'il n'a effectué de parades. Une soirée frustrante pour le gardien grenat. Comment ne pas pointer du doigt Nicolas Vouilloz qui a été coupable sur deux réussites romaines, et notamment sur la 1re qui a douché les espoirs servettiens?

 

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Rome, Thomas Zinguinian

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Groupe G Matches Diff. Buts Points
1. Sl.Prague 6 17 : 4 15
2. AS Rome 6 12 : 4 13
3. Servette 6 4 : 13 5
4. Sh.Tiraspol 6 5 : 17 1