Malgré ce revers face à la nation no1 au classement FIFA, tout n'est pas à jeter. A commencer par une première mi-temps enthousiasmante contre les demi-finalistes de la dernière Coupe du monde. Durant les 45 minutes initiales, la Suisse a dominé son adversaire. La justesse technique de Smilla Vallotto, l'impact et la présence physique d'Ayalah Pilgrim ont notamment fait des merveilles.
Coup de froid avant le thé
Les Helvètes ont ainsi frôlé l'ouverture du score sur une frappe déviée de la milieu genevoise à la 32e. Mais la gardienne suédoise a été sauvée par sa transversale, puis Alisha Lehmann et Pilgrim se sont gênées au rebond. Comme souvent, ce manque d'efficacité a fini par coûter cher.
Les Scandinaves ont émergé du froid glacial de Göteborg juste avant la pause et ont fait parler leur maestria sur balles arrêtées. Servie à la limite du hors-jeu par Kosovare Asllani, Magdalena Eriksson a ouvert le score d'un magnifique coup de tête (44e).
Ce but a agi comme un coup de massue. Certainement frustrées, les Suissesses n'ont pas su trouver de second souffle en deuxième période. Elles ont certes tenu le score avec une belle combativité et une certaine réussite (poteau de Johanna Kaneryd à la 55e), mais elles ne se sont plus procuré la moindre occasion. Les imprécisions se sont multipliées, la lucidité s'est estompée, très certainement en raison des efforts consentis durant la mi-temps initiale, et la supériorité suédoise est parfois devenue écrasante.
La défaite est logique, mais n'a rien à voir avec la déception engendrée par les matches de septembre. La Suisse a montré de très belles choses et a semblé en mesure de signer un probant résultat. Un pas en avant à confirmer non seulement dans le jeu face aux championnes du monde espagnoles mardi au Letzigrund, mais surtout avec un but qui ferait tant de bien au moral.
lper
Hermoso décisive pour son retour
Jenni Hermoso a rejoué sous le maillot de l'Espagne. Elle n'était plus apparue en sélection depuis l'affaire du baiser forcé que lui a donné l'ex-président de la Fédération espagnole Luis Rubiales au soir du sacre mondial de la Roja, le 20 août dernier. La meneuse de jeu de 33 ans est entrée sur le terrain à la 68e minute du match de Ligue des nations entre l'Espagne en Italie, disputé à Salerne. Elle s'est même montrée décisive, inscrivant l'unique but de cette partie à la 90e.
agences/lper
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