Une 2e "finale" pour YB, face à l'Etoile Rouge

Une seconde "finale" en l’espace de 3 mois:  comme celle de Maccabi Haifa le 29 août dernier, la venue de l’Etoile Rouge mardi au Wankdorf revêt un immense enjeu pour YB en Ligue des champions.

En cas de succès, la formation de Raphaël Wicky sera assurée de disputer en février les 16es de finale de l’Europa League avec l’espoir de vivre un printemps enchanteur sur la scène européenne. Il convient d’espérer que les Bernois témoigneront face aux Serbes du même brio que devant les Israéliens lors du barrage qu’ils avaient remporté 3-0.

"Le 2-2 du match aller à Belgrade a montré que nous étions vraiment capables de regarder l’Etoile Rouge les yeux dans les yeux, affirme Wicky. Mais cette rencontre a aussi souligné combien les Serbes pouvaient être redoutables sur le plan offensif." Ce match aller laisse toutefois une montagne de regrets pour les Bernois avec une chance en or pour Silvère Ganvoula d’inscrire le 3-1 et avec surtout l’égalisation à la fois heureuse et tardive de l’Etoile Rouge.

Victoire impérative

Même si tout reste ouvert en cas de match nul, YB a vraiment intérêt à s’imposer mardi pour terminer à la 3e place de ce groupe G derrière Manchester City et Leipzig. Ils accusent en effet une différence de buts plus négative que celle de l’Etoile Rouge (-7 contre -5).

Oui, la victoire sera impérative pour YB, surtout 3 jours après s’être incliné au Letzigrund face au FC Zurich et 5 jours avant d’accueillir le Servette FC dans un nouveau choc au sommet de la Super League. Pour l’obtenir, YB ne manquera pas d’atouts. Avec le soutien d’un public qui joue pleinement dans cette phase de poules son rôle de 12e homme, avec les particularités du jeu sur une pelouse artificielle qu’ils maîtrisent à la perfection, avec la classe d’un Meschack Elia et du néo-international Filip Ugrinic et avec l’instinct du buteur de Jean-Pierre Nsame, Wicky veut croire que son équipe est suffisamment armée pour battre les champions d’Europe de 1991.

La pression sera bien là

Privé de Kastriot Imeri et de Cedric Itten, lequel ne reviendra pas avant janvier, YB aborde bien cette rencontre avec une énorme pression sur les épaules même si Wicky s’efforce de l’évacuer. "Je ne dis pas que l’on doit gagner mardi, je dis seulement que cette rencontre nous offre une chance extraordinaire" lâche le technicien valaisan. Il n’empêche que pour ses dirigeants, une présence sur la scène européenne après la trêve hivernale est, en revanche, un "must".

ats/tai