Selon la FIFA, 152 joueuses ont été la cible de tels messages, dévoile l'instance dans cette étude fondée sur l'analyse de 5,1 millions de publications sur internet et des commentaires sur 697 joueuses et entraîneurs qui avaient pris part au tournoi. Celui-ci s'est déroulé à l'été 2023 en Australie et en Nouvelle-Zélande et a été remporté par l'Espagne.
Près de 50% de ces messages injurieux étaient homophobes, sexistes ou à caractère sexuel, selon l'étude. Celle-ci estime en outre que les joueuses du Mondial féminin avaient 29% de chances supplémentaires d'être la cible de commentaires insultants que leurs homologues masculins lors du Mondial 2022 au Qatar.
ats/bao
L'équipe des USA particulièrement visée
Selon la FIFA, qui s'est appuyée pour cette enquête sur des données fournies par son Service de protection sur les réseaux sociaux (SMPS), qui a parcouru des millions de publications en ligne grâce à des logiciels d'intelligence artificielle, l'équipe américaine et deux joueuses, une Américaine et une Argentine dont les noms n'ont pas été révélés, ont été particulièrement visées par ces attaques. Les joueuses pouvaient adhérer à ce service de modération, qui a au total permis d'empêcher que 116'820 messages insultants ou menaçants ne soient envoyés à leurs destinataires.
400'000 messages bloqués
"Il ne doit pas y avoir de place sur les réseaux sociaux pour ceux qui insultent ou menacent qui que ce soit, pendant des tournois organisés par la FIFA ou à tout autre moment", a ajouté dans un communiqué Gianni Infantino, le président de la fédération internationale.
Selon Infantino, depuis la mise en place du système de protection SMPS l'an dernier, quelque 400'000 messages ont été bloqués avant de parvenir à leurs destinataires.
Cliquez sur le match pour plus de détails.