Agé de 75 ans, Eriksson, qui a mené l'Angleterre en quart de finale de la Coupe du monde de football en 2002 et 2006, avait annoncé en février qu'il n'apparaitrait plus en public "en raison de problèmes de santé".
C'est le plus dur à affronter, bien sûr, mais il faut essayer d'en tirer quelque chose de positif.
"Tout le monde comprend que j'ai une maladie qui n'est pas bonne. Tout le monde pense qu'il s'agit d'un cancer, et c'est le cas. Mais je dois me battre aussi longtemps que possible", a-t-il dit.
"Je pourrais y penser tout le temps, m'asseoir et me morfondre, me sentir malchanceux. Je pense qu'il est facile de finir comme ça. Il ne faut pas renoncer face à l'adversité. C'est le plus dur à affronter, bien sûr, mais il faut essayer d'en tirer quelque chose de positif".
afp/lper
De Degerfors à la Lazio
Eriksson est devenu en 1977 entraineur de l'équipe suédoise de Degerfors IF, où il a enchaîné les succès et commence à attirer l'attention de clubs plus importants. Il a ensuite dirigé l'IFK Goteborg avant de trouver une reconnaissance internationale, en prenant la tête du Benfica puis de plusieurs clubs italiens comme l'AS Rome et la Lazio.
Ancien sélectionneur de l'Angleterre
Le technicien a été le premier étranger à devenir sélectionneur de l'Angleterre. Il a aussi dirigé les équipes nationales du Mexique, de Côte d'Ivoire et des Philippines, mais n'a jamais été à la tête de la sélection suédoise.