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Marco Schällibaum: "Se faire virer, ça fait malheureusement partie du métier d'entraîneur"
Grand artisan de la promotion d'Yverdon en Super League, Marco Schällibaum n'a pas passé le cap de l'année "2024" en qualité d'entraîneur du club nord vaudois. Et ce, malgré des résultats probants. La "faute" à un changement de philosophie adopté fin octobre par des repreneurs américains. "Qui paie, commande", résume le Zurichois de bientôt 62 ans.
Marco Schällibaum a accepté de revenir sur cet épisode, mais pas uniquement, le 10 janvier, non loin de chez lui, sur les bords du lac de Neuchâtel mais sous le stratus.
Le premier contact avait été pris début novembre, quelques jours après son licenciement. "Actuellement, je ne souhaite pas m'exprimer. J'espère que vous comprenez", avait pris la peine de répondre par message l'ex-international suisse aux 32 sélections. Son moral y avait forcément pris un coup, malgré le fait qu'il exerce le métier d'entraîneur depuis 30 ans.
Début janvier, après quelques jours à la montagne, le bouillonnant entraîneur est prêt, mais il prévient d'emblée qu'il n'est pas là pour casser du sucre sur le dos de son ancien club. "Je préfère garder les bons souvenirs des 16 mois passés à Yverdon".
Marin, Miguel Bao
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