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"Ca fait mal. Surtout qu'on a très bien tenu le coup avant la pause", déplore Elvira Herzog

Herzog n'a de loin pas manqué son match. On ne peut pas lui reprocher grand-chose sur les buts allemands. [IMAGO/Ulmer/Teamfoto - IMAGO/Markus Ulmer]
Herzog n'a de loin pas manqué son match. On ne peut pas lui reprocher grand-chose sur les buts allemands. - [IMAGO/Ulmer/Teamfoto - IMAGO/Markus Ulmer]
Suisse
0 - 6
Allemagne
Un tel score laisse naturellement des traces. Les joueuses de l'équipe de Suisse avaient les visages fermés au moment de se confier à la presse. Affectées par une deuxième période où elles sont clairement passées à côté de leur affaire, elles ont toutefois apprécié l'ambiance dans un Letzigrund très bien garni.

ELVIRA HERZOG: Nous avons très bien joué la première mi-temps. Nous sommes restées très compactes et avons montré que nous pouvions tenir tête à l'Allemagne. Il sera important d'analyser ce que nous aurions pu faire de mieux en deuxième mi-temps, afin d'obtenir un point dans ce genre de match et de rester constantes pendant 90 minutes. Le 1er but? C'est toujours malheureux d'encaisser juste avant ou après la pause. Je ne pense pas que cela nous ait complètement déstabilisées. Nous avions une bonne énergie dans le vestiaire. Nous avions envie de faire une bonne deuxième mi-temps. Malheureusement, le résultat est bien différent à la fin du match. Ca fait mal. Surtout qu'on a très bien tenu le coup avant la pause.

VIOLA CALLIGARIS: Les premières 40 minutes, on a bien défendu, elles n'ont pas eu beaucoup d'occasions. Le but sur corner fait mal. Mais quand même, on doit rester focus. A 1-0, on a toujours la possibilité de marquer et là on a lâché la deuxième mi-temps et ça, ce n'est pas possible. Contre une équipe comme ça, ça se paye direct. On n'était plus dans les duels. On a laissé beaucoup de ballons entrer dans la surface.

L'Allemagne était beaucoup plus forte, plus intelligente, plus maligne que nous en deuxième période.

Pia Sundhage

SANDRINE MAURON: Il y a de la déception et de la frustration. On n'avait pas envie d'en prendre six devant notre public. Après, ça reste une année de préparation où on sait qu'on n'aura que des grosses équipes l'année prochaine. On verra notre tirage le 16 décembre, mais c'est hyper important qu'on ait des grosses équipes à affronter. Il y aura beaucoup de choses à analyser. On a pas mal d'actions où on est un contre un avec l'arrière centrale allemande, où on peut créer un peu plus de plus d'efficacité, un peu plus de rythme vers l'avant. Il va vite falloir identifier les soucis pour être meilleures en Angleterre.

PIA SUNDHAGE: L'Allemagne a bien joué, surtout en deuxième mi-temps. Je suis satisfait de la première mi-temps. La façon dont nous avons défendu. Mais je ne suis pas satisfaite des contre-attaques parce que les buts changent la donne. Et si nous n'en avions marqué qu'un sur tous les contres que nous avons eus, le match aurait pu être un peu différent. Mais l'équipe allemande était beaucoup plus forte, plus intelligente, plus maligne que nous en deuxième période.

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