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"En mars, on va retrouver la Suisse du début des qualifications pour l'Euro", estime Freuler

Remo Freuler fait partie des cadres de l'équipe de Suisse. [KEYSTONE - JEAN-CHRISTOPHE BOTT]
Remo Freuler fait partie des cadres de l'équipe de Suisse. - [KEYSTONE - JEAN-CHRISTOPHE BOTT]
Dans douze jours, l'équipe de Suisse commencera sa préparation en vue de l'Euro 2024 non loin de Carthagène. Du sud de l'Espagne, elle s'envolera vers Copenhague, puis vers Dublin pour y affronter le Danemark (23 mars) et l'Irlande (26 mars) en matches amicaux. RTSsport a fait le point avec les trois internationaux de Bologne avant ce premier rendez-vous de l'année pour la sélection nationale.

Dix matches, quatre victoires, cinq nuls et une défaite 1-0 en Roumanie pour conclure: le bilan de 2023 ne restera assurément pas dans les annales de l'équipe de Suisse. A un peu plus de trois mois de son premier match de l'Euro 2024, contre la Hongrie à Cologne, la formation de Murat Yakin se doit de retrouver des certitudes.

Je pense que la pression qui pesait sur nous à la fin est retombée.

Remo Freuler

Remo Freuler ne s'alarme pas de ce bilan décevant. "Nous sommes qualifiés. Je pense que la pression qui pesait sur nous à la fin est retombée, parce que nous avions très bien commencé et que nous nous sommes ensuite relâchés", analyse le milieu glaronnais de 31 ans. "Mais finalement, nous avons atteint notre objectif. Tout est à nouveau ouvert. Je crois que dès le mois de mars on va retrouver l'équipe de Suisse du début des qualifications pour l'Euro."

Michel Aebischer, son coéquipier en Serie A, son ami dans la vie, mais concurrent sous le maillot national, se montre également confiant en vue du tournoi en Allemagne. "Oui, nous avons un groupe difficile. Ça va être assez compliqué de se qualifier", estime le Fribourgeois de 27 ans. "Mais nous avons une très bonne équipe, nous savons que nous sommes forts et nous ne nous mettons pas de limite." Reste à savoir si cette confiance se traduira sur le terrain dès le mois de mars.

RTSsport

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Dan Ndoye: "Je ferai tout pour être à l'Euro"

Présent lors des trois derniers rassemblements de l'équipe nationale, le troisième Helvète de Bologne Dan Ndoye espère bien faire partie des futurs élus pour l'Euro avec ses coéquipiers. "Je suis un compétiteur. J'ai eu dernièrement des matches avec l'équipe nationale. Ce que je veux, c'est y être à chaque moment", explique le Vaudois de 23 ans. "Cela passera par mes performances. Si je suis bon, je serai appelé. Si je ne suis pas bon, je ne serai pas appelé. Je ferai tout pour y être, bien sûr."

La concurrence n'est pas un problème

"Tu peux être ami et être en concurrence. Parce qu'en football, peu importe où tu vas, tu auras toujours de la concurrence. Plus encore en équipe nationale", dit Freuler qui habite non loin d'Aebischer et avec lequel ils se voient régulièrement en-dehors des terrains. Souvent remplaçant avec la Suisse, le Fribourgeois ne voit pas de souci dans cette concurrence entre amis. "Si tu es sur le terrain, tu te donnes à 100%. Si tu es sur le banc, tu te donnes à 100%. Parce que c'est une fierté de jouer pour l'équipe de Suisse, même si tu es sur le banc."