Jean-Benoît Schüpbach : "Mon rôle est que les joueurs ne pensent plus à leurs pieds"

L’aventure au sein de l’équipe de Suisse a commencé en avril 1999 pour Jean-Benoît Schüpbach. Vingt-cinq ans plus tard, "Schüpi", comme tout le monde aime l’appeler, occupe toujours une place aussi importante dans le quotidien des joueurs.

"Mon rôle, à moi, est que les joueurs ne pensent même plus à leurs pieds. Je m’occupe de tout ce qui est lié aux chaussures. Je fais également des semelles moulées sur mesure et du cramponnage", indique le Vaudois.

"À mon avis, une blessure sur deux est liée à la chaussure"

Avec l’influence du marketing, les joueurs ont de plus en plus de paires de chaussures à disposition. "Par exemple chez Nike, avec les changements de couleurs, ils peuvent en recevoir huit par saison. Avoir autant de paires, ce n’est pas bon pour les pieds. À mon avis, une blessure sur deux est liée à la chaussure, surtout dans le football amateur", souligne Schüpbach.

Outre la gestion de son magasin situé à Marnand dans la Broye vaudoise, il passe entre 50 et 80 jours par année avec les hommes de Murat Yakin. Le chiffre varie en fonction de la participation ou non à un grand tournoi de la Suisse. Des grandes compétitions, il en a d’ailleurs une jolie collection à son actif.

La ferveur des supporters suisses au Mondial 2006

Hormis l’Euro 2004, où il n’a participé qu’au camp de préparation, il a fait partie de toutes les épopées des vingt dernières années. "Mon meilleur souvenir reste la victoire en 8es de finale contre la France en 2021", précise le Vaudois. En Allemagne, il espère aussi revivre l’engouement du Mondial 2006. "C’était quelque chose d’incroyable d’avoir près de 100'000 fans suisses dans les rues de Dortmund".

Stuttgart, Julie Lachenal et Sébastien Schorderet